D’entrée de jeu, précisons que l’expérience démontre qu’une personne ayant une déficience travaillant dans un poste adapté à sa situation est aussi productive que celle sans limitation.
Avantages
Coordonnatrice à L’Étape-Laval, un service d’intégration et de maintien en emploi, Macdiany Bastien fait notamment valoir leur assiduité, intégrité, fidélité et fiabilité au travail.
Directrice des Ressources humaines chez Groupe Geloso, qui emploie six personnes autistes, Nancy Salloum atteste: «Zéro taux d’absentéisme! Ces employés sont non seulement fiables, mais aussi très débrouillards.»
Un constat qui rejoint les propos de Mme Bastien qui parle d’une «main d’œuvre avec une motivation et une capacité d’adaptation supérieures à la moyenne».
Celle-ci évoque des études selon lesquelles les salariés handicapés seraient perçus par les employeurs comme plus consciencieux et motivés.
«Les personnes en situation de handicap sont mieux préparées pour relever les défis, souligne la responsable de L’Étape. C’est un grand avantage pour l’entreprise.»
Impact positif
Autre avantage non négligeable est l’impact positif que ces employés exercent de par leur attitude auprès de leurs collègues.
«Ils sont toujours en train de rire. C’est génial», observe pour sa part Aldo Geloso, président du Groupe Geloso, important producteur et distributeur de produits alcoolisés à Laval.
En plus de détendre l’atmosphère dans leur milieu de travail, ces employés qui apprennent à composer avec leur handicap dans la vie de tous les jours représentent une source d’inspiration et de motivation pour les autres employés, pouvant même les amener à se dépasser et donner le meilleur d’eux-mêmes, mentionne Mme Bastien.
Centaine d’entreprises
L’Étape-Laval, qui joue le rôle d’entremetteur auprès de plus d’une centaine d’employeurs, a contribué en 2015-2016 à l’intégration en emploi de pas moins de 154 personnes en situation de handicap intellectuel, physique ou sensoriel.
Du côté d’Autisme Laval, le directeur général Germain Lafrenière salue, entre autres, l’ouverture et l’engagement dont font preuve de plus en plus les grandes bannières.
Parmi elles, Couche-Tard emploie actuellement 61 personnes présentant une déficience intellectuelle à travers le Québec.
En début d’année, la Chambre de commerce et d’industrie de Laval avait justement sensibilisé la communauté d’affaires à l’embauche des personnes atteintes du trouble du spectre de l’autisme (TSA) et à leur potentiel.
C’est ainsi qu’elle accueillait à sa tribune Randy Lewis, ex-vice-président de la plus grande chaîne de pharmacies au monde, Walgreens. On lui doit un modèle d’embauche unique favorisant, à salaire égal, les personnes ayant un handicap. Celles-ci représentent 10 % de l’ensemble de la main-d’œuvre de la multinationale, dont 40 % du personnel affecté aux deux centres de distribution. Un panel d’experts avait suivi cette inspirante conférence.
D’entrée de jeu, précisons que l’expérience démontre qu’une personne ayant une déficience travaillant dans un poste adapté à sa situation est aussi productive que celle sans limitation.
Avantages
Coordonnatrice à L’Étape-Laval, un service d’intégration et de maintien en emploi, Macdiany Bastien fait notamment valoir leur assiduité, intégrité, fidélité et fiabilité au travail.
Directrice des Ressources humaines chez Groupe Geloso, qui emploie six personnes autistes, Nancy Salloum atteste: «Zéro taux d’absentéisme! Ces employés sont non seulement fiables, mais aussi très débrouillards.»
Un constat qui rejoint les propos de Mme Bastien qui parle d’une «main d’œuvre avec une motivation et une capacité d’adaptation supérieures à la moyenne».
Celle-ci évoque des études selon lesquelles les salariés handicapés seraient perçus par les employeurs comme plus consciencieux et motivés.
«Les personnes en situation de handicap sont mieux préparées pour relever les défis, souligne la responsable de L’Étape. C’est un grand avantage pour l’entreprise.»
Impact positif
Autre avantage non négligeable est l’impact positif que ces employés exercent de par leur attitude auprès de leurs collègues.
«Ils sont toujours en train de rire. C’est génial», observe pour sa part Aldo Geloso, président du Groupe Geloso, important producteur et distributeur de produits alcoolisés à Laval.
En plus de détendre l’atmosphère dans leur milieu de travail, ces employés qui apprennent à composer avec leur handicap dans la vie de tous les jours représentent une source d’inspiration et de motivation pour les autres employés, pouvant même les amener à se dépasser et donner le meilleur d’eux-mêmes, mentionne Mme Bastien.
Centaine d’entreprises
L’Étape-Laval, qui joue le rôle d’entremetteur auprès de plus d’une centaine d’employeurs, a contribué en 2015-2016 à l’intégration en emploi de pas moins de 154 personnes en situation de handicap intellectuel, physique ou sensoriel.
Du côté d’Autisme Laval, le directeur général Germain Lafrenière salue, entre autres, l’ouverture et l’engagement dont font preuve de plus en plus les grandes bannières.
Parmi elles, Couche-Tard emploie actuellement 61 personnes présentant une déficience intellectuelle à travers le Québec.
En début d’année, la Chambre de commerce et d’industrie de Laval avait justement sensibilisé la communauté d’affaires à l’embauche des personnes atteintes du trouble du spectre de l’autisme (TSA) et à leur potentiel.
C’est ainsi qu’elle accueillait à sa tribune Randy Lewis, ex-vice-président de la plus grande chaîne de pharmacies au monde, Walgreens. On lui doit un modèle d’embauche unique favorisant, à salaire égal, les personnes ayant un handicap. Celles-ci représentent 10 % de l’ensemble de la main-d’œuvre de la multinationale, dont 40 % du personnel affecté aux deux centres de distribution. Un panel d’experts avait suivi cette inspirante conférence.