«Nous sommes ici pour solliciter des appuis politiques, car la table de négociation ne bouge plus depuis que notre employeur demande des reculs sur le plan normatif, de confier Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN), affilié à la FSSS–CSN. Nous avons que la conseillère et membre du comité exécutif de Ville de Laval Sandra Desmeules siège au C.A. d’Urgences-santé.»
Les grévistes ont exprimé leur déception devant le refus de Mme Desmeules de les rencontrer. À sa décharge, la conseillère du district Concorde-Bois-de-Boulogne avait communiqué avec eux par lettre quatre jours auparavant.
«La direction de la Corporation d’Urgences-santé, qui agit de bonne foi, met tout en œuvre pour favoriser le règlement de la convention collective SEUS, soutient Sandra Desmeules dans cette missive. Toutefois, en appui à vos propos sur le travail précieux et exigeant des employés ainsi que le respect demandé, je partagerai avec les dirigeants de l’organisme, les préoccupations que vous soulevez afin que celles-ci soient prises en considération et puissent être abordées avec diligence dans le cadre de la négociation.»
Visite de Michel Trottier
Pourtant, les employés sont sortis sur la place publique afin justement de dénoncer l’absence de volonté de leur employeur de régler leur contrat de travail. Cette attitude a motivé le vote d’un mandat de dix jours de grève à la fin de novembre dernier, suivi d’un premier débrayage le 20 décembre, en plus du recours à une série de moyens de pression.
«Il importe pour nous de sensibiliser la population lavalloise pour qui nos 200 répartiteurs et employés du centre d’appels d’Urgences-santé font un travail colossal et dont les conditions de travail se détériorent depuis des années», souligne Martin Joly.
«Nous n’avons pas tendance de nous immiscer dans une négociation, mais il faut savoir que ce conflit de travail a un impact direct sur la sécurité des citoyens lavallois, précise le chef de l’opposition officielle, Michel Trottier, venu rencontrer la délégation syndicale au 1, Place du Souvenir. Ces gens sont en première ligne pour secourir les gens en détresse. Il est important de leur donner des conditions leur permettant de toujours prendre les meilleures décisions.»
Entente souhaitée
Déplorant un climat de répression, les travailleurs ont rappelé que près d’une quarantaine de séances de négociation ont eu lieu jusqu’ici, dont 20 devant une conciliatrice du ministère du Travail.
Les négociations achoppent sur les modalités de prise des divers congés qui se veut un recul pour les salariés. Actuellement, les offres déposées par l’employeur concernant les hausses de salaire se voudraient inférieures à celles pourtant négociées avec les autres salariés de la Corporation et ceux du réseau de la santé et des services sociaux. Des discussions sur les enjeux monétaires sont à compléter.
Les syndiqué-es se battent aussi pour contrer une diminution du nombre d’heures de travail des répartiteurs d’urgence médicaux qui entraînerait une baisse de leur revenu de 3,43 %, soit plus de 1600 $ par année, et ce, malgré la pénurie de main-d’œuvre occasionnant souvent du temps supplémentaire obligatoire. Également, des postes de commis sont menacés d’être abolis et transformés en postes non protégés par les dispositions de la convention collective.
«Nous sommes ici pour solliciter des appuis politiques, car la table de négociation ne bouge plus depuis que notre employeur demande des reculs sur le plan normatif, de confier Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN), affilié à la FSSS–CSN. Nous avons que la conseillère et membre du comité exécutif de Ville de Laval Sandra Desmeules siège au C.A. d’Urgences-santé.»
Les grévistes ont exprimé leur déception devant le refus de Mme Desmeules de les rencontrer. À sa décharge, la conseillère du district Concorde-Bois-de-Boulogne avait communiqué avec eux par lettre quatre jours auparavant.
«La direction de la Corporation d’Urgences-santé, qui agit de bonne foi, met tout en œuvre pour favoriser le règlement de la convention collective SEUS, soutient Sandra Desmeules dans cette missive. Toutefois, en appui à vos propos sur le travail précieux et exigeant des employés ainsi que le respect demandé, je partagerai avec les dirigeants de l’organisme, les préoccupations que vous soulevez afin que celles-ci soient prises en considération et puissent être abordées avec diligence dans le cadre de la négociation.»
Visite de Michel Trottier
Pourtant, les employés sont sortis sur la place publique afin justement de dénoncer l’absence de volonté de leur employeur de régler leur contrat de travail. Cette attitude a motivé le vote d’un mandat de dix jours de grève à la fin de novembre dernier, suivi d’un premier débrayage le 20 décembre, en plus du recours à une série de moyens de pression.
«Il importe pour nous de sensibiliser la population lavalloise pour qui nos 200 répartiteurs et employés du centre d’appels d’Urgences-santé font un travail colossal et dont les conditions de travail se détériorent depuis des années», souligne Martin Joly.
«Nous n’avons pas tendance de nous immiscer dans une négociation, mais il faut savoir que ce conflit de travail a un impact direct sur la sécurité des citoyens lavallois, précise le chef de l’opposition officielle, Michel Trottier, venu rencontrer la délégation syndicale au 1, Place du Souvenir. Ces gens sont en première ligne pour secourir les gens en détresse. Il est important de leur donner des conditions leur permettant de toujours prendre les meilleures décisions.»
Entente souhaitée
Déplorant un climat de répression, les travailleurs ont rappelé que près d’une quarantaine de séances de négociation ont eu lieu jusqu’ici, dont 20 devant une conciliatrice du ministère du Travail.
Les négociations achoppent sur les modalités de prise des divers congés qui se veut un recul pour les salariés. Actuellement, les offres déposées par l’employeur concernant les hausses de salaire se voudraient inférieures à celles pourtant négociées avec les autres salariés de la Corporation et ceux du réseau de la santé et des services sociaux. Des discussions sur les enjeux monétaires sont à compléter.
Les syndiqué-es se battent aussi pour contrer une diminution du nombre d’heures de travail des répartiteurs d’urgence médicaux qui entraînerait une baisse de leur revenu de 3,43 %, soit plus de 1600 $ par année, et ce, malgré la pénurie de main-d’œuvre occasionnant souvent du temps supplémentaire obligatoire. Également, des postes de commis sont menacés d’être abolis et transformés en postes non protégés par les dispositions de la convention collective.