Selon un sondage de l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), 82% de la population québécoise estime qu’il est temps d’améliorer le salaire des éducatrices en petite enfance.
Actuellement, le salaire annuel de ces travailleuses plafonne à 42 000$ après 10 ans de service.
Ainsi, 85% des Québécoises et Québécois considère que la société devrait reconnaitre davantage le travail des éducatrices et éducateurs, alors qu’il est considéré comme ayant un impact important sur le développement des enfants.
«Les deux tiers (66 %) des répondants savent qu’une formation collégiale spécialisée est nécessaire pour exercer ce métier exigeant, partage Hélène Gosselin, présidente de l’AQCPE. On est loin du temps des gardiennes, ce sont des professionnelles qui doivent observer le développement de l’enfant et déterminer les interventions éducatives appropriées.»
La sous-valorisation de cette profession expliquerait d’ailleurs la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans ce secteur.
Le sondage a été mené en avril par la firme Synopsis auprès de 1000 adultes québécois. (C.R.)