Tous peuvent prendre le temps de faire le tour de ces fines structures se tenant debout en touchant sol et plafond, avant de pénétrer à l’intérieur et déambuler selon leur envie du moment.
«La première réaction peut en être une de surprise, la personne pourrait même être choquée par le minimalisme de l’exposition, raconte Chloé Desjardins. J’espère ensuite que ça fera réfléchir et que le public s’approche du plâtre, de sa qualité sensible et peut-être y voir des poteaux de soutien industriel, sinon l’agora d’un temple.»
L’éclairage en contre-plongée ajoute à la dimension mythologique de l’installation, rappelant celui souvent projeté sur un monument historique.
«J’ai organisé l’espace pour le rendre architectural en utilisant le même principe que les grands échafaudages d’immeubles en rénovation ou construction que j’observe à Montréal et de souvenirs d’un voyage à Vienne, en 2010», continue celle qui avait en tête l’image des grandes capitales européennes figées dans le temps avec l’idée d’en déconstruire l’idéal de perfection.
Métaphore
Dans son travail, Chloé Desjardins a aussi voulu illustrer l’interdépendance entre l’œuvre d’art et l’institution, que ce soit la critique, les musées ou médias.
«Nos créations ont besoin de l’espace d’une galerie, de susciter l’intérêt du public pour vivre, et vice-versa, souligne la diplômée de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques. On a besoin du regard de l’autre.»
Adepte du moulage dans sa pratique, la jeune femme aime faire le lien entre cette technique traditionnelle de sculpture et son usage dans la fabrication d’objets de consommation industrielle, y trouvant un contraste intéressant. L’artiste a ainsi moulé patiemment chaque poteau d’Échafaudage dans un plâtre blanc immaculé.
La salle Alfred-Pellan fait partie intégrante de la Maison des arts de Laval sise au 1395, boulevard de la Concorde Ouest).
Tous peuvent prendre le temps de faire le tour de ces fines structures se tenant debout en touchant sol et plafond, avant de pénétrer à l’intérieur et déambuler selon leur envie du moment.
«La première réaction peut en être une de surprise, la personne pourrait même être choquée par le minimalisme de l’exposition, raconte Chloé Desjardins. J’espère ensuite que ça fera réfléchir et que le public s’approche du plâtre, de sa qualité sensible et peut-être y voir des poteaux de soutien industriel, sinon l’agora d’un temple.»
L’éclairage en contre-plongée ajoute à la dimension mythologique de l’installation, rappelant celui souvent projeté sur un monument historique.
«J’ai organisé l’espace pour le rendre architectural en utilisant le même principe que les grands échafaudages d’immeubles en rénovation ou construction que j’observe à Montréal et de souvenirs d’un voyage à Vienne, en 2010», continue celle qui avait en tête l’image des grandes capitales européennes figées dans le temps avec l’idée d’en déconstruire l’idéal de perfection.
Métaphore
Dans son travail, Chloé Desjardins a aussi voulu illustrer l’interdépendance entre l’œuvre d’art et l’institution, que ce soit la critique, les musées ou médias.
«Nos créations ont besoin de l’espace d’une galerie, de susciter l’intérêt du public pour vivre, et vice-versa, souligne la diplômée de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques. On a besoin du regard de l’autre.»
Adepte du moulage dans sa pratique, la jeune femme aime faire le lien entre cette technique traditionnelle de sculpture et son usage dans la fabrication d’objets de consommation industrielle, y trouvant un contraste intéressant. L’artiste a ainsi moulé patiemment chaque poteau d’Échafaudage dans un plâtre blanc immaculé.
La salle Alfred-Pellan fait partie intégrante de la Maison des arts de Laval sise au 1395, boulevard de la Concorde Ouest).