Cette tribune offerte aux chefs des partis leur a permis d’exposer aux étudiants leur vision de Laval et leurs engagements. Après une brève présentation d’une minute pour chacun, les étudiants ont assisté à la présentation des quatre thèmes du débat: environnement, urbanisme, infrastructures et immigration.
Environnement
M. Demers a spécifié avoir donné une vision stratégique et un schéma d’aménagement à Laval. «Nous avons beaucoup fait pour l’environnement en protégeant de nombreux boisés. Nous avons investi 254 M$ à la STL, 190 M$ pour la qualité de l’eau et aussi beaucoup d’argent dans les pistes cyclables. Nous continuerons à le faire.»
S’il est élu, M. Trottier créerait une division parcs et espaces verts et promet la plantation de 60 000 arbres, alors que M. Gobé veut en planter 100 000. «Nous voulons reverdir Laval pour réduire les îlots de chaleur», a précisé M. Gobé.
Pour sa part, M. Lecompte propose la fin de la coupe à blanc. «Les amendes seront quadruplées pour les fautifs. Je promets aussi 4500 places de stationnement au coût de 1 $ près de la Place Bell. Le transport actif fait aussi partie de mes priorités.»
À chaque fois qu’il en avait l’occasion, M. Gobé a torpillé le bilan des quatre dernières années de l’administration Demers. À un certain moment, il n’avait plus de temps pour donner ses idées, notamment en urbanisme et pour les infrastructures. Il a reproché au maire de ne pas avoir consulté les citoyens pour l’érection d’une tour de 26 étages. «Il y en aura cinq autres et on ne sait pas où elles seront.»
Immigration
M. Gobé a souligné que l’immigration lui tenait à cœur, ayant lui-même quitter la France il y a plusieurs années. «Nous avons besoin de l’immigration en favorisant le logement, l’accès au travail.»
Alain Lecompte croit que la clé du succès pour l’intégration des immigrants passe par l’emploi, tandis que Marc Demers souligne avoir investi 400 000 $ pour l’intégration des nouveaux arrivants. «Nous aurons 12 candidats issus de l’immigration pour les élections.»
Pour sa part, Michel Trottier, ancien enseignant de classes d’accueil, connaît bien la réalité des immigrants et croit en l’importance de les soutenir. «Les 400 000 $ dont parle M. Demers sont insuffisants, considérant la dépense de 844 000 $ pour refaire l’image de la Ville.»
Questions-réponses
Une fois la table mise, les candidats à la mairie ont tour à tour répondu à une série questions des étudiants durant 20 minutes, dont la majorité était adressée au maire sortant Marc Demers.
Ce dernier a d’ailleurs insisté sur l’importance de la place des jeunes dans son parti. «Stéphane Boyer et Sandra Desmeules ont eu de grosses responsabilités.»
Point fort
Michel Trottier a reçu une salve d’applaudissements quand il a déclaré: «M. Gobé a posé des pancartes avant le temps. M. Lecompte les a démolies à coup de masse et M. Demers a donné 18 000 $ de plus à son parti. Le procès de M. Demers aura lieu après les élections, dommage pour les électeurs.»
En guise de conclusion, Jean-Claude Gobé et Marc Demers ont demandé aux jeunes de s’impliquer et de prendre leur place. Alain Lecompte a promis une saine gestion.
Le mot de la fin est revenu à Michel Trottier, qui s’est levé et s’est approché des étudiants en leur disant: «On va payer le passage du transport scolaire aux étudiants en ajoutant que des 27 comités où siègent des élus, 98% sont occupés par les 15 conseillers de Marc Demers. Pendant quatre ans, il a évincé six conseillers qui n’étaient pas de son parti. Il a manqué de respect envers les citoyens. C’est de la partisanerie d’une autre époque. Parti Laval sera un parti inclusif.»
Discipline
Cet exercice de démocratie municipale s’est déroulé devant plus de 120 personnes. Si les étudiants ont été disciplinés, MM. Gobé et Lecompte ont débordé à quelques reprises, étant ramené à l’ordre par le modérateur et professeur de Science politique au Collège, Michel Lauzon.
«Nous avons tenu ce débat pour favoriser la participation des étudiants et pour qu’ils s’intéressent à l’élection municipale. Nous voulions qu’ils soient mieux informés sur les enjeux à Laval», a conclu Michel Lauzon.
Les étudiants mieux éclairés
Dans la grande majorité des cas, les étudiants ont apprécié la présence des candidats à la mairie entre leurs murs. Au terme de l’exercice, ils sont mieux éclairés pour faire leur choix le 5 novembre. Voici quelques témoignages recueillis par le Courrier Laval.
«Je me suis senti interpellé comme jeune, admet Norayk Bahaban, 19 ans. J’aurais aimé que les candidats me parlent plus de transparence de la Ville. Je suis mieux éclairé, mais je demeure dans le camp des indécis pour mon vote le 5 novembre.»
Emmanuel Roy-Alain, 19 ans, affirme qu’il connaît mieux les candidats à la mairie. «J’aurais aimé moins d’attaques et plus d’idées. La gratuité du transport pour les étudiants et l’environnement me rejoignent. Nous avons trop d’îlots de chaleur à Laval. Ce débat m’aidera à voter pour un candidat.»
«Je me suis senti concerné par ce débat, avance Renaud Boisvert, 20 ans, étudiant à l’UQAM. On connaît mieux les projets des candidats. Je n’ai pas encore arrêté mon choix et ça m’aidera à le faire. J’aime la gratuité dans les transports pour les étudiants. Je ne comprends pas la pertinence des lignes bleues et blanches sur le bord des trottoirs.»
«Les jeunes ont démontré leur intérêt pour la politique en posant des questions et en assistant à ce débat, souligne Andréane Fiola, 18 ans, candidate dans Sainte-Rose pour Parti Laval et étudiante au Collège Montmorency. J’ai trouvé dommage les nombreuses attaques. Certains candidats n’avaient plus de temps pour donner leurs idées.»
Isabella Tassoni, 26 ans, est aussi une jeune candidate du Mouvement lavallois dans Laval-des-Rapides. «On ne parle pas assez aux jeunes. C’est génial d’avoir tenu ce débat au Collège Montmorency. Je sens que j’ai ma place avec l’équipe de Marc Demers. Les jeunes sont bien accueillis par ce parti.»
Jane-Mary Menassa, 21 ans, votera pour Jean-Claude Gobé. «Mon père est candidat dans Renaud. Je ne pense pas que Michel Trottier pourra réaliser ses promesses.»
Cette tribune offerte aux chefs des partis leur a permis d’exposer aux étudiants leur vision de Laval et leurs engagements. Après une brève présentation d’une minute pour chacun, les étudiants ont assisté à la présentation des quatre thèmes du débat: environnement, urbanisme, infrastructures et immigration.
Environnement
M. Demers a spécifié avoir donné une vision stratégique et un schéma d’aménagement à Laval. «Nous avons beaucoup fait pour l’environnement en protégeant de nombreux boisés. Nous avons investi 254 M$ à la STL, 190 M$ pour la qualité de l’eau et aussi beaucoup d’argent dans les pistes cyclables. Nous continuerons à le faire.»
S’il est élu, M. Trottier créerait une division parcs et espaces verts et promet la plantation de 60 000 arbres, alors que M. Gobé veut en planter 100 000. «Nous voulons reverdir Laval pour réduire les îlots de chaleur», a précisé M. Gobé.
Pour sa part, M. Lecompte propose la fin de la coupe à blanc. «Les amendes seront quadruplées pour les fautifs. Je promets aussi 4500 places de stationnement au coût de 1 $ près de la Place Bell. Le transport actif fait aussi partie de mes priorités.»
À chaque fois qu’il en avait l’occasion, M. Gobé a torpillé le bilan des quatre dernières années de l’administration Demers. À un certain moment, il n’avait plus de temps pour donner ses idées, notamment en urbanisme et pour les infrastructures. Il a reproché au maire de ne pas avoir consulté les citoyens pour l’érection d’une tour de 26 étages. «Il y en aura cinq autres et on ne sait pas où elles seront.»
Immigration
M. Gobé a souligné que l’immigration lui tenait à cœur, ayant lui-même quitter la France il y a plusieurs années. «Nous avons besoin de l’immigration en favorisant le logement, l’accès au travail.»
Alain Lecompte croit que la clé du succès pour l’intégration des immigrants passe par l’emploi, tandis que Marc Demers souligne avoir investi 400 000 $ pour l’intégration des nouveaux arrivants. «Nous aurons 12 candidats issus de l’immigration pour les élections.»
Pour sa part, Michel Trottier, ancien enseignant de classes d’accueil, connaît bien la réalité des immigrants et croit en l’importance de les soutenir. «Les 400 000 $ dont parle M. Demers sont insuffisants, considérant la dépense de 844 000 $ pour refaire l’image de la Ville.»
Questions-réponses
Une fois la table mise, les candidats à la mairie ont tour à tour répondu à une série questions des étudiants durant 20 minutes, dont la majorité était adressée au maire sortant Marc Demers.
Ce dernier a d’ailleurs insisté sur l’importance de la place des jeunes dans son parti. «Stéphane Boyer et Sandra Desmeules ont eu de grosses responsabilités.»
Point fort
Michel Trottier a reçu une salve d’applaudissements quand il a déclaré: «M. Gobé a posé des pancartes avant le temps. M. Lecompte les a démolies à coup de masse et M. Demers a donné 18 000 $ de plus à son parti. Le procès de M. Demers aura lieu après les élections, dommage pour les électeurs.»
En guise de conclusion, Jean-Claude Gobé et Marc Demers ont demandé aux jeunes de s’impliquer et de prendre leur place. Alain Lecompte a promis une saine gestion.
Le mot de la fin est revenu à Michel Trottier, qui s’est levé et s’est approché des étudiants en leur disant: «On va payer le passage du transport scolaire aux étudiants en ajoutant que des 27 comités où siègent des élus, 98% sont occupés par les 15 conseillers de Marc Demers. Pendant quatre ans, il a évincé six conseillers qui n’étaient pas de son parti. Il a manqué de respect envers les citoyens. C’est de la partisanerie d’une autre époque. Parti Laval sera un parti inclusif.»
Discipline
Cet exercice de démocratie municipale s’est déroulé devant plus de 120 personnes. Si les étudiants ont été disciplinés, MM. Gobé et Lecompte ont débordé à quelques reprises, étant ramené à l’ordre par le modérateur et professeur de Science politique au Collège, Michel Lauzon.
«Nous avons tenu ce débat pour favoriser la participation des étudiants et pour qu’ils s’intéressent à l’élection municipale. Nous voulions qu’ils soient mieux informés sur les enjeux à Laval», a conclu Michel Lauzon.
Les étudiants mieux éclairés
Dans la grande majorité des cas, les étudiants ont apprécié la présence des candidats à la mairie entre leurs murs. Au terme de l’exercice, ils sont mieux éclairés pour faire leur choix le 5 novembre. Voici quelques témoignages recueillis par le Courrier Laval.
«Je me suis senti interpellé comme jeune, admet Norayk Bahaban, 19 ans. J’aurais aimé que les candidats me parlent plus de transparence de la Ville. Je suis mieux éclairé, mais je demeure dans le camp des indécis pour mon vote le 5 novembre.»
Emmanuel Roy-Alain, 19 ans, affirme qu’il connaît mieux les candidats à la mairie. «J’aurais aimé moins d’attaques et plus d’idées. La gratuité du transport pour les étudiants et l’environnement me rejoignent. Nous avons trop d’îlots de chaleur à Laval. Ce débat m’aidera à voter pour un candidat.»
«Je me suis senti concerné par ce débat, avance Renaud Boisvert, 20 ans, étudiant à l’UQAM. On connaît mieux les projets des candidats. Je n’ai pas encore arrêté mon choix et ça m’aidera à le faire. J’aime la gratuité dans les transports pour les étudiants. Je ne comprends pas la pertinence des lignes bleues et blanches sur le bord des trottoirs.»
«Les jeunes ont démontré leur intérêt pour la politique en posant des questions et en assistant à ce débat, souligne Andréane Fiola, 18 ans, candidate dans Sainte-Rose pour Parti Laval et étudiante au Collège Montmorency. J’ai trouvé dommage les nombreuses attaques. Certains candidats n’avaient plus de temps pour donner leurs idées.»
Isabella Tassoni, 26 ans, est aussi une jeune candidate du Mouvement lavallois dans Laval-des-Rapides. «On ne parle pas assez aux jeunes. C’est génial d’avoir tenu ce débat au Collège Montmorency. Je sens que j’ai ma place avec l’équipe de Marc Demers. Les jeunes sont bien accueillis par ce parti.»
Jane-Mary Menassa, 21 ans, votera pour Jean-Claude Gobé. «Mon père est candidat dans Renaud. Je ne pense pas que Michel Trottier pourra réaliser ses promesses.»