Les Bulldogs de Laval ont défait les Braves de Lanaudière par la marque de 20 à 6 en finale de la Ligue de football semi-professionnelle du Québec pour mettre la main sur le premier championnat de leur histoire.
Serrée du début jusqu’à la fin, la partie s’est déroulée le 21 juillet au Stade municipal de Joliette devant une foule de 500 personnes.
Pour le gouverneur de l’équipe, Patrick Globensky, il s’agissait d’une rencontre très défensive. «La défense a joué un gros match, a-t-il mentionné deux jours après la victoire des siens. Notre profondeur nous a permis de gagner.»
L’entraîneur-chef, Christian Jetté, a abondé dans le même sens. «C’était important pour nous d’arriver prêts, surtout après avoir perdu à domicile l’année dernière face à cette équipe, raconte-t-il. Nous voulions l’emporter sur leur terrain.»
Il y avait donc un goût de revanche dans la victoire des Bulldogs de Laval.
Only the family
L’organisation lavalloise a misé sur l’esprit de groupe pour affronter l’adversité tout au long de la campagne si bien que l’acronyme OTF (Only the family) était partout. «Quand je vois mon équipe, je vois vraiment une famille», a soutenu Patrick Globensky.
«Toute l’année, les gens du milieu nous disaient que l’égo de nos joueurs de talent allait faire surface», a affirmé l’entraîneur-chef, qui estime avoir plutôt vu une équipe sur la même longueur d’onde.
Retour sur la saison
Pour les deux dirigeants, la campagne a été une réussite. «On visait une année parfaite, mais on ne l’a pas eue, a dit le gouverneur du club. Par contre, de la façon qu’on a joué cette année, on ne peut pas être plus fier.»
Christian Jetté croit que la défaite subie aux mains des Braves lors du deuxième match de la saison leur a permis de s’améliorer. «Ça nous a permis de nous recentrer et d’arriver prêts pour les Séries.»
L’équipe a été capable de faire une pratique par semaine durant toute l’année, une chance que d’autres clubs n’avaient pas. «On avait un bon taux de participation, a déclaré celui qui vient de compléter sa première saison à titre d’instructeur de l’équipe. Ce sont les joueurs qui ont mis les efforts pour gagner ce championnat.»
«À la fin de la journée, un coach, seul, sans ses joueurs, ça ne fait rien !»
–Christian Jetté, entraîneur-chef
Le jeune coach a aussi tenu à souligner l’apport du groupe d’entraîneurs autour de lui. «Avoir des gars comme Dominique Juliani Jr et Sr, Marc Pariseau et Maxime Harcourt, a grandement facilité mon travail tout au long de la saison.»
Jouer à Laval
Depuis deux ans, l’équipe évolue sur les pelouses lavalloises après avoir quitté Deux-Montagnes, son ancien domicile. «Avec cette victoire, on veut montrer qu’on est à Laval pour rester», a lancé Patrick Globensky.
Les Bulldogs disputent la majorité de leur rencontre au parc Cartier, tout près du métro, ce qui est un avantage selon l’entraîneur-chef. «C’est vraiment plus facile pour les gens de venir nous voir» a-t-il précisé.
«Revenir à Laval et avoir une équipe semi-professionnelle, ça donne un encouragement aux jeunes qui ne sont pas retenus au niveau professionnel de continuer à pratiquer leur passion», conclut Christian Jetté.