La question est délicate, les employés d’institutions financières devant respecter une réserve quant aux opérations effectuées par leur clientèle.
«Ces personnes sont effectivement tenues à un certain secret professionnel, mais de plus en plus d’entre eux sont conscients qu’une personne âgée qui vient retirer 15 000 $, ce n’est pas nécessairement normal, d’exprimer la policière. Nous voulons leur donner des outils. Ils peuvent notamment demander au client si tout va bien, d’autant plus si celui-ci montre de la nervosité.»
«Dans un cas récent, un fils a fait prendre une hypothèque de 250 000 $ pour payer ses dettes de jeu, d’illustrer le lieutenant-détective aux crimes généraux François-Guy Delisle, spécialisé dans la fraude. Le garçon a gardé l’argent pour lui. Ces fraudes provenant de famille et proches représentent un bon 15 % de nos dossiers. Les rendements d’affaires à 20 % du beau-frère, les gains rapides d’argent, il faut toujours s’en méfier. Ça n’existe pas!»
Cette nouvelle présentation au sujet de la fraude a aussi été conçue à l’intention des élèves des Centres de formation professionnelle, âgés en moyenne de 17 à 25 ans, qui étudient en entrepreneuriat.
«Ce sont des futurs vendeurs, caissiers, commerçants, travailleurs autonomes, souligne l’agente Chartier. Ils auront à manipuler de l’argent, des cartes bancaires, cartes prépayées, faisant ainsi face à plusieurs types de vol et fraude.»
Pièce de théâtre
Dans le cadre du mois de prévention de la fraude, la députation provinciale et la Police de Laval ont invité la troupe de théâtre Poivre et Sel à donner sept représentations de la pièce Réveille-toi Arthur! dans autant de résidences et organismes de personnes aînées sur l’île Jésus.
«Plusieurs types de fraudes et d’abus sont montrés par cette troupe de Gatineau, de spécifier Lyne Chartier. Arthur se fait intimider par son fils. On y parle aussi de leurre téléphonique à la Revenu Québec et Canada. Des gens ressortent ébranlés par ce qu’ils voient et entendent sur scène. Il y a beaucoup d’humour et également du drame.»
Ces activités se déroulent en compagnie d’intervenants d’Urgence sociale et DIRA Laval. À l’origine, ce sont deux policiers de la Ville de Longueuil qui ont créé cette pièce comme outil de prévention.
Bientôt une entente sociojudiciaire
Depuis un an et demi, le lieutenant-détective à la division des crimes majeurs de la Police de Laval Gaston Forget participe à l’élaboration d’une procédure d’intervention sociojudiciaire pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées, chapeautée par le ministère de la Famille du Québec. Un projet-pilote a été mis en branle en Mauricie.
«À l’exemple de ce qui se fait pour les jeunes, nous voulons aider ces personnes à dénoncer et les accompagner durant le processus juridique, notamment quand ils sont victimes de fraude, précisent Gaston Forget et Lyne Chartier. L’entente n’est pas encore finalisée, donc, on ne sait pas encore quelle forme elle prendra à Laval.»
La question est délicate, les employés d’institutions financières devant respecter une réserve quant aux opérations effectuées par leur clientèle.
«Ces personnes sont effectivement tenues à un certain secret professionnel, mais de plus en plus d’entre eux sont conscients qu’une personne âgée qui vient retirer 15 000 $, ce n’est pas nécessairement normal, d’exprimer la policière. Nous voulons leur donner des outils. Ils peuvent notamment demander au client si tout va bien, d’autant plus si celui-ci montre de la nervosité.»
«Dans un cas récent, un fils a fait prendre une hypothèque de 250 000 $ pour payer ses dettes de jeu, d’illustrer le lieutenant-détective aux crimes généraux François-Guy Delisle, spécialisé dans la fraude. Le garçon a gardé l’argent pour lui. Ces fraudes provenant de famille et proches représentent un bon 15 % de nos dossiers. Les rendements d’affaires à 20 % du beau-frère, les gains rapides d’argent, il faut toujours s’en méfier. Ça n’existe pas!»
Cette nouvelle présentation au sujet de la fraude a aussi été conçue à l’intention des élèves des Centres de formation professionnelle, âgés en moyenne de 17 à 25 ans, qui étudient en entrepreneuriat.
«Ce sont des futurs vendeurs, caissiers, commerçants, travailleurs autonomes, souligne l’agente Chartier. Ils auront à manipuler de l’argent, des cartes bancaires, cartes prépayées, faisant ainsi face à plusieurs types de vol et fraude.»
Pièce de théâtre
Dans le cadre du mois de prévention de la fraude, la députation provinciale et la Police de Laval ont invité la troupe de théâtre Poivre et Sel à donner sept représentations de la pièce Réveille-toi Arthur! dans autant de résidences et organismes de personnes aînées sur l’île Jésus.
«Plusieurs types de fraudes et d’abus sont montrés par cette troupe de Gatineau, de spécifier Lyne Chartier. Arthur se fait intimider par son fils. On y parle aussi de leurre téléphonique à la Revenu Québec et Canada. Des gens ressortent ébranlés par ce qu’ils voient et entendent sur scène. Il y a beaucoup d’humour et également du drame.»
Ces activités se déroulent en compagnie d’intervenants d’Urgence sociale et DIRA Laval. À l’origine, ce sont deux policiers de la Ville de Longueuil qui ont créé cette pièce comme outil de prévention.
Bientôt une entente sociojudiciaire
Depuis un an et demi, le lieutenant-détective à la division des crimes majeurs de la Police de Laval Gaston Forget participe à l’élaboration d’une procédure d’intervention sociojudiciaire pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées, chapeautée par le ministère de la Famille du Québec. Un projet-pilote a été mis en branle en Mauricie.
«À l’exemple de ce qui se fait pour les jeunes, nous voulons aider ces personnes à dénoncer et les accompagner durant le processus juridique, notamment quand ils sont victimes de fraude, précisent Gaston Forget et Lyne Chartier. L’entente n’est pas encore finalisée, donc, on ne sait pas encore quelle forme elle prendra à Laval.»