Cette fois-ci, c’est la révision à la baisse de centaines de cases de stationnement pour le mégaprojet Espace Montmorency qui suscite une importante mobilisation citoyenne depuis l’adoption du projet de règlement L-2001-3736, le 5 décembre.
Une douzaine de résidents ont distribué ces derniers jours quelque 1500 tracts incitant les gens de la zone Vignette-17 à aller signer aujourd’hui entre 9h et 19h le registre à l’hôtel de ville afin que le règlement fasse l’objet d’un scrutin référendaire.
Selon l’avis public publié le 13 décembre, le nombre requis de signatures est de 190, à défaut de quoi «le règlement sera réputé approuvé par les personnes habiles à voter».
Déjà-vu
La présente situation a un air de déjà-vu.
Huit mois plus tôt, quelque 250 citoyens s’étaient déplacés à l’hôtel de ville pour signer le registre d’une demande d’approbation référendaire lié à un règlement qui visait à pallier la problématique de stationnement au pourtour de la Place Bell.
Rappelons qu’à 5 mois de l’ouverture de l’amphithéâtre de 10 000 sièges, la Ville cherchait par ce règlement à permettre le partage de milliers de cases de stationnement sur les terrains commerciaux et institutionnels voisinant avec le secteur du centre-ville, considérant que le stationnement de la Place Bell est limité à 700 places.
La manifestation citoyenne du 26 avril avait amené la Ville à ajuster certaines mesures, tels l’allongement des heures d’utilisation des vignettes jusqu’à 20h dans la zone 17 et leur prolongement les jours de week-ends, et ce, à la satisfaction de tous.
Imbroglio
Dans un avis qu’elle a expédié aux citoyens concernés le 18 décembre, la Ville rectifie certaines informations qui circulent depuis les derniers jours.
«Vous avez peut-être entendu dire qu’il y aurait une réduction de 800 cases de stationnement disponibles pour le projet: c’est faux. Le projet Espace Montmorency ajoutera 1805 nouvelles cases de stationnement au centre-ville. Le nombre de cases de stationnement a été déterminé en fonction des besoins de ce nouveau projet», peut-on y lire d’entrée de jeu.
Par ailleurs, les procureurs des développeurs du projet adressaient le jour même une mise en demeure à Pierre Anthian, ex-élu de Laval-des-Rapides et auteur du tract où il est question d’une perte de 800 cases par rapport à ce qu’exige le règlement actuel.
«… en fait, le chiffre est considérablement moins élevé», est-il mentionné sans autre précision.
Pour tirer l’affaire au clair, on a tenté en vain de savoir auprès de la division des Communications à la Ville s’il était juste de dire que le nouveau règlement ferait passer de 2650 à 1850 le nombre de cases pour l’ensemble du projet, comme l’affirmait un citoyen lors de la dernière séance du conseil municipal.
En réplique à ce dernier, sans toutefois rectifier quoi que ce soit, le maire avait expliqué que la révision à la baisse du nombre de stationnement était justifiée par une étude d’experts: «Il serait aberrant de dire à un promoteur: tu vas construire 400 stationnements qu’on pense que tu n’auras jamais besoin.»
Mesures à venir
À l’occasion d’une soirée d’information tenue le 11 décembre, la Ville a informé les résidents avoisinant le centre-ville des impacts du règlement et discuté avec eux de l’ensemble des solutions à venir.
Celles-ci prévoient l’agrandissement des zones 16 et 17 pour offrir l’usage de vignettes à davantage de résidents, la création de deux nouvelles zones d’utilisation de vignettes au sud de la rue d’Argenteuil et une surveillance policière accrue dans le secteur pour en assurer le respect.
Au final, le nombre de cases de stationnement réservées aux vignettes passera de 219 à 470, soit un gain net de 251 cases.
Pour leur part, certains citoyens réclament un système de vignettes amovibles pour leur permettre d’accueillir des visiteurs comme cela est déjà en vigueur ailleurs dans la ville et que le stationnement sur les rues Émile-Martineau et Lucien-Paiement soit dédié à 100 % aux résidents des tours Urbania.
3500 emplois à venir
Estimé à 500 M$, Espace Montmorency, qui culminera à 20 étages, abritera une dizaine d’immeubles qui offriront 1,4 million de pieds carrés d’aire louable.
Tour à bureaux, hôtel de 300 chambres, appartements, commerces, lieux de divertissement et espaces de services publics, ce projet créera «une ville dans une ville» a déclaré le mois dernier le directeur du développement des affaires du Groupe Montoni et responsable du projet, Mike Jagger, lors du Forum immobilier.
À terme, Espace Montmorency mettra au travail pas moins de 3500 personnes.
Cette fois-ci, c’est la révision à la baisse de centaines de cases de stationnement pour le mégaprojet Espace Montmorency qui suscite une importante mobilisation citoyenne depuis l’adoption du projet de règlement L-2001-3736, le 5 décembre.
Une douzaine de résidents ont distribué ces derniers jours quelque 1500 tracts incitant les gens de la zone Vignette-17 à aller signer aujourd’hui entre 9h et 19h le registre à l’hôtel de ville afin que le règlement fasse l’objet d’un scrutin référendaire.
Selon l’avis public publié le 13 décembre, le nombre requis de signatures est de 190, à défaut de quoi «le règlement sera réputé approuvé par les personnes habiles à voter».
Déjà-vu
La présente situation a un air de déjà-vu.
Huit mois plus tôt, quelque 250 citoyens s’étaient déplacés à l’hôtel de ville pour signer le registre d’une demande d’approbation référendaire lié à un règlement qui visait à pallier la problématique de stationnement au pourtour de la Place Bell.
Rappelons qu’à 5 mois de l’ouverture de l’amphithéâtre de 10 000 sièges, la Ville cherchait par ce règlement à permettre le partage de milliers de cases de stationnement sur les terrains commerciaux et institutionnels voisinant avec le secteur du centre-ville, considérant que le stationnement de la Place Bell est limité à 700 places.
La manifestation citoyenne du 26 avril avait amené la Ville à ajuster certaines mesures, tels l’allongement des heures d’utilisation des vignettes jusqu’à 20h dans la zone 17 et leur prolongement les jours de week-ends, et ce, à la satisfaction de tous.
Imbroglio
Dans un avis qu’elle a expédié aux citoyens concernés le 18 décembre, la Ville rectifie certaines informations qui circulent depuis les derniers jours.
«Vous avez peut-être entendu dire qu’il y aurait une réduction de 800 cases de stationnement disponibles pour le projet: c’est faux. Le projet Espace Montmorency ajoutera 1805 nouvelles cases de stationnement au centre-ville. Le nombre de cases de stationnement a été déterminé en fonction des besoins de ce nouveau projet», peut-on y lire d’entrée de jeu.
Par ailleurs, les procureurs des développeurs du projet adressaient le jour même une mise en demeure à Pierre Anthian, ex-élu de Laval-des-Rapides et auteur du tract où il est question d’une perte de 800 cases par rapport à ce qu’exige le règlement actuel.
«… en fait, le chiffre est considérablement moins élevé», est-il mentionné sans autre précision.
Pour tirer l’affaire au clair, on a tenté en vain de savoir auprès de la division des Communications à la Ville s’il était juste de dire que le nouveau règlement ferait passer de 2650 à 1850 le nombre de cases pour l’ensemble du projet, comme l’affirmait un citoyen lors de la dernière séance du conseil municipal.
En réplique à ce dernier, sans toutefois rectifier quoi que ce soit, le maire avait expliqué que la révision à la baisse du nombre de stationnement était justifiée par une étude d’experts: «Il serait aberrant de dire à un promoteur: tu vas construire 400 stationnements qu’on pense que tu n’auras jamais besoin.»
Mesures à venir
À l’occasion d’une soirée d’information tenue le 11 décembre, la Ville a informé les résidents avoisinant le centre-ville des impacts du règlement et discuté avec eux de l’ensemble des solutions à venir.
Celles-ci prévoient l’agrandissement des zones 16 et 17 pour offrir l’usage de vignettes à davantage de résidents, la création de deux nouvelles zones d’utilisation de vignettes au sud de la rue d’Argenteuil et une surveillance policière accrue dans le secteur pour en assurer le respect.
Au final, le nombre de cases de stationnement réservées aux vignettes passera de 219 à 470, soit un gain net de 251 cases.
Pour leur part, certains citoyens réclament un système de vignettes amovibles pour leur permettre d’accueillir des visiteurs comme cela est déjà en vigueur ailleurs dans la ville et que le stationnement sur les rues Émile-Martineau et Lucien-Paiement soit dédié à 100 % aux résidents des tours Urbania.
3500 emplois à venir
Estimé à 500 M$, Espace Montmorency, qui culminera à 20 étages, abritera une dizaine d’immeubles qui offriront 1,4 million de pieds carrés d’aire louable.
Tour à bureaux, hôtel de 300 chambres, appartements, commerces, lieux de divertissement et espaces de services publics, ce projet créera «une ville dans une ville» a déclaré le mois dernier le directeur du développement des affaires du Groupe Montoni et responsable du projet, Mike Jagger, lors du Forum immobilier.
À terme, Espace Montmorency mettra au travail pas moins de 3500 personnes.