Embauché en septembre, Steve Fernandes est resté à l’emploi d’Avalanche pendant cinq semaines. Il a quitté ses fonctions avant la tempête du 9 décembre 2009.
Président
C’est tout de même lui qui a subi les foudres des clients insatisfaits. Pas étonnant: c’est son adresse et son numéro de téléphone, qui apparaissaient sur les dépliants de la compagnie.
Au début de l’automne, il apparaissait, au Registraire des entreprises du Québec, comme le président et premier actionnaire de Déneigement Avalanche Laval, une entreprise liée à celle de Pointe-Claire. «Des gens sont venus cogner à ma porte. Mon cellulaire a sonné au moins 300 fois. J’ai même été pelleter chez quelqu’un. J’ai fait du damage control pendant une semaine».
Déneigeur pas déneigé
M. Fernandes dit avoir lui-même signé un contrat pour le déneigement de l’entrée de sa propriété, rue Sumer, à Fabreville. «Ils me doivent 200 $. J’attends mon chèque comme tout le monde, et maintenant, je suis avec Nadon, à qui je dois payer 220 $.» Quant à ses cinq semaines de travail, il estime qu’elles n’ont pas été payées, contrairement à ce qu’affirme un superviseur d’Avalanche. M. Fernandes admet avoir reçu une somme de 6034,88 $, en octobre dernier. «Ça, c’est mes dépenses, c’est pas un salaire. C’est moi qui ai payé pour la liste d’adresse, la poste, les dépliants, mon essence et l’enregistrement de la compagnie.»