Ce parti d’opposition estime que les hausses de taxes (6,5 %) des trois dernières années se sont traduites par 80,3 M$ en nouveaux revenus, portant à 680 M$ les contributions annuelles provenant de l’ensemble des citoyens de l’île Jésus.
«Les Lavallois sont surtaxés depuis trois ans et les surplus générés par ces revenus ne retournent pas aux payeurs de taxes», déplore M Trottier, citant au passage l’ex-vérificatrice générale de la Ville, Michelle Galipeau.
Dans son dernier rapport annuel, celle-ci avait questionné le fait que «la Ville de Laval a haussé [en 2015] les taxes de ses citoyens de 3,2 % tout en mettant 415 M$ en réserve».
Michel Trottier en rajoute: «S’ils sont utilisés, ces fonds servent à financer des projets qui n’ont jamais fait l’objet de consultation ou d’approbation des citoyens.»
Embauches
Par ailleurs, le Parti Laval relève dans le rapport consolidé une augmentation de 15,1 % des charges de l’administration générale en 2016.
«Depuis l’entrée en fonction du maire Demers en 2013, les salaires ont aussi augmenté de 51 M$ ou 21,8 % provenant principalement de l’ajout de personnel administratif.»
Aussi, l’opposition dénonce le fait que malgré cette augmentation d’effectifs, la Ville continue de lancer des appels d’offres professionnels pour des mandats qui pourraient être réalisés à l’interne, soutient-elle.
Réaction
Au cabinet du maire, on rejette du revers de la main ces critiques, rappelant que la firme de notation Standard & Poor’s a rehaussé chaque année la cote de crédit de la Ville depuis les dernières élections.
«Ça en dit long sur la qualité financière de notre administration», a réagi le porte-parole, François Brochu.
Il rappelle également à l’opposition le gel du compte de taxes du premier budget de l’administration Demers, ajoutant que deux des trois hausses de taxes subséquentes étaient inférieures à l’inflation annoncée.
Quant à la hausse de 3,2 % imposée en 2016, elle résultait essentiellement d’un manque à gagner de 15 M$ découlant de la réforme du pacte fiscal, explique M. Brochu.
Enfin, il défend le choix «de rapatrier l’expertise dans les Services des ressources humaines, du contentieux, de l’ingénierie et des communications» plutôt que de continuer à confier ces mandats à l’externe.
«On maintient le niveau d’effectifs requis, mais quand arrive un surplus de travail il est tout à fait normal d’aller en appel d’offres», termine François Brochu.
Ce parti d’opposition estime que les hausses de taxes (6,5 %) des trois dernières années se sont traduites par 80,3 M$ en nouveaux revenus, portant à 680 M$ les contributions annuelles provenant de l’ensemble des citoyens de l’île Jésus.
«Les Lavallois sont surtaxés depuis trois ans et les surplus générés par ces revenus ne retournent pas aux payeurs de taxes», déplore M Trottier, citant au passage l’ex-vérificatrice générale de la Ville, Michelle Galipeau.
Dans son dernier rapport annuel, celle-ci avait questionné le fait que «la Ville de Laval a haussé [en 2015] les taxes de ses citoyens de 3,2 % tout en mettant 415 M$ en réserve».
Michel Trottier en rajoute: «S’ils sont utilisés, ces fonds servent à financer des projets qui n’ont jamais fait l’objet de consultation ou d’approbation des citoyens.»
Embauches
Par ailleurs, le Parti Laval relève dans le rapport consolidé une augmentation de 15,1 % des charges de l’administration générale en 2016.
«Depuis l’entrée en fonction du maire Demers en 2013, les salaires ont aussi augmenté de 51 M$ ou 21,8 % provenant principalement de l’ajout de personnel administratif.»
Aussi, l’opposition dénonce le fait que malgré cette augmentation d’effectifs, la Ville continue de lancer des appels d’offres professionnels pour des mandats qui pourraient être réalisés à l’interne, soutient-elle.
Réaction
Au cabinet du maire, on rejette du revers de la main ces critiques, rappelant que la firme de notation Standard & Poor’s a rehaussé chaque année la cote de crédit de la Ville depuis les dernières élections.
«Ça en dit long sur la qualité financière de notre administration», a réagi le porte-parole, François Brochu.
Il rappelle également à l’opposition le gel du compte de taxes du premier budget de l’administration Demers, ajoutant que deux des trois hausses de taxes subséquentes étaient inférieures à l’inflation annoncée.
Quant à la hausse de 3,2 % imposée en 2016, elle résultait essentiellement d’un manque à gagner de 15 M$ découlant de la réforme du pacte fiscal, explique M. Brochu.
Enfin, il défend le choix «de rapatrier l’expertise dans les Services des ressources humaines, du contentieux, de l’ingénierie et des communications» plutôt que de continuer à confier ces mandats à l’externe.
«On maintient le niveau d’effectifs requis, mais quand arrive un surplus de travail il est tout à fait normal d’aller en appel d’offres», termine François Brochu.