Depuis le lundi 22 juin, les salles de spectacles ont été autorisées à rouvrir leur porte non sans avoir d’abord mis en place diverses mesures à la recommandation de la Direction de la santé publique du Québec.
«Pour le moment, il est permis de tenir des rassemblements intérieurs dans les lieux publics en respectant une distance de 2 mètres entre les personnes, à raison d’un maximum de 50 spectateurs. Cette règle s’applique dans les lieux de diffusion et pourrait être adaptée selon l’évolution de la pandémie», peut-on lire sur le site Web du ministère de la Culture et des Communications.
On sait que la santé publique évalue déjà la possibilité d’augmenter la capacité maximale à 250 spectateurs ou usagers au cours des prochaines semaines, comme annoncé le lundi 22 juin.
Dans les lieux où les personnes seront assises et n’auront à se déplacer que pour accéder au lieu ou en sortir, comme les salles de spectacle, théâtres et cinémas, une distanciation physique de 1,5 m sera autorisée.
Cette règle ne s’appliquera qu’aux spectateurs ou aux usagers dans le hall d’entrée, les files d’attente, salles et autres espaces communs.
Un marquage au sol, diverses communications visuelles et une présence accrue de membres du personnel, notamment pour la gestion de la file d’attente devraient être mis sur pied.
Santé et sécurité
En appui au milieu culturel, Pour ce faire, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a rendu disponible une trousse pour appuyer spécifiquement les employeurs, travailleurs du domaine ainsi que les artistes dans leur prise en charge de la santé et sécurité dans le contexte de la COVID-19.
L’une des priorités est d’informer les spectateurs «que s’ils présentent des symptômes de la COVID-19, ils ont l’obligation de ne pas assister à l’événement dans un lieu d’arts de la scène, une salle de spectacle ou un cinéma».
Expérience modifiée
Parmi les autres mesures entreprises, on devrait avoir un sens de circulation unique pour éviter que les personnes se croisent, particulièrement à l’entrée des salles, au comptoir de service et dans les escaliers.
Les diffuseurs devraient ajuster les horaires de l’entrée en salle pour des spectacles ou prestations pour minimiser les périodes de pointe, tant à l’arrivée qu’à la sortie des spectateurs.
D’autre part, un masque de procédure et une protection oculaire (lunettes de protection ou visière recouvrant le visage jusqu’au menton) devraient être fournis aux travailleurs et artistes qui exécutent une tâche nécessitant d’être à moins de deux mètres d’une autre personne et en l’absence de barrières physiques.
«Il faut que les travailleurs (…) de même que les artistes puissent accomplir leur mandat sans que leur santé et sécurité soient affectées», d’affirmer Manuelle Oudar, présidente du C.A. et chef de la direction de la CNESST, via communiqué.
Autres actions prioritaires
Parmi les autres recommandations, tout employeur «doit procéder à une identification des risques de transmission de la COVID-19 dans son milieu de travail. À défaut de pouvoir éliminer les risques de contamination, il doit viser à les diminuer et contrôler», peut-on lire dans le guide.
On doit identifier les tâches durant lesquelles les travailleuses et travailleurs peuvent être exposés au virus.
Les fournisseurs, sous-traitants, partenaires et clients doivent être informés des mesures de prévention mises en œuvre dans l’établissement respectant les lignes directrices émises par la santé publique.