L’élu de St-François affirme pour sa part au Courrier Laval qu’il serait à l’écoute si on l’approchait.
En mode attente
«On est en position d’attente plutôt que de sollicitation, a déclaré le chef du parti et maire de Laval, Marc Demers, alors questionné sur l’intérêt que porte sa formation politique envers M. St-Jean. Il serait considéré comme tout le monde.»
Voilà le commentaire qu’il a livré lors du point de presse annonçant l’adhésion au ML de l’ex-conseiller de l’opposition officielle, Paolo Galati.
Cette ouverture, manifestée à l’égard du conseiller municipal représentant depuis plus de 20 ans les citoyens de l’extrême pointe est de l’île Jésus, s’inscrit dans un esprit de collaboration et de main tendue que favorise l’administration Demers à l’endroit des conseillers de l’opposition.
«Il n’y a pas de dictateur au Mouvement lavallois; les décisions sont prises en équipe», a indiqué le chef du parti, soulignant que l’adhésion de Paolo Galati a été soumise au caucus et entérinée à la quasi-unanimité des élus.
Excellente collaboration
Jacques St-Jean souligne l’«excellente collaboration» qu’il entretient avec l’administration Demers, lui qui refuse de «faire de la petite politique et [s’] opposer pour [s’] opposer».
«On m’implique et me consulte beaucoup», a-t-il fait part lors d’un entretien téléphonique, le 11 août.
Il en donne pour preuve la présidence du comité consultatif de la rénovation des arénas qui lui a été confiée.
«Au moment où je vous parle, je n’ai pas l’intention d’approcher quel que parti que ce soit pour en faire partie, ce qui ne veut pas dire que si on m’approchait, je n’y réfléchirais pas», a-t-il terminé, gardant toutes les options ouvertes.