Le grand argentier s’est d’abord fait un plaisir de souligner que «l’économie va très bien» comme en témoigne un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 3 % pour l’année qui vient de se terminer.
«On n’a pas vu ça depuis une trentaine d’années», a-t-il appuyé.
À cette croissance économique s’ajoute un taux de chômage avoisinant les 5 %. «Depuis avril 2014, 225 000 nouveaux emplois se sont ajoutés», a enchaîné le ministre tout en rappelant que son gouvernement avait fait l’engagement d’en créer 250 000 en 5 ans.
«Quand il y a de la confiance, tout devient possible. Les salaires sont à la hausse. Depuis six, sept mois, leur croissance est plus forte au Québec qu’en Ontario et dans les provinces de l’Ouest.»
M. Leitao attribue cette situation favorable aux gestes posés en amont qui ont permis d’équilibrer les budgets, contrôler la dette, alléger le fardeau fiscal et refinancer les services publics. Un «cercle vertueux» qui contribue à susciter la confiance des consommateurs, des entreprises et des investisseurs, fait-il valoir.
S’il reconnaît que le niveau des exportations québécoises «aurait pu être mieux», il souligne en revanche la bonne performance des investissements privés observée en 2017.
Un peu de répit pour les PME?
À la tribune de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval, Carlos Leitao n’a pas manqué de passer aux chefs d’entreprise le message qu’ils étaient dans ses pensées en cette période de consultations pré-budgétaires.
«Il se peut que le ministre des Finances soit capable de dégager une certaine marge pour les PME, a-t-il dit en parlant de lui-même. Au Québec, les taxes sur la masse salariale sont les plus élevées au Canada, ce qui est très néfaste pour la création d’emplois et les entreprises en général.»
Après avoir spécifié que l’État avait besoin des 6 G$ que rapportent annuellement ces cotisations, il a laissé tomber: «On va réduire cette taxe graduellement au fil du temps.»
Par ailleurs, le ministre a pris la peine de souligner qu’il était parfaitement conscient de la hausse de cotisation au Régime des rentes du Québec et l’augmentation du salaire minimum que subiront les PME en 2018.
Prudence
Bien que la situation économique soit favorable, M. Leitao a appelé à la prudence en évoquant notamment la refonte en règle du système fiscal américain, l’avenir incertain de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) ainsi que la politique monétaire canadienne et les inévitables hausses des taux d’intérêt.
«La réforme fiscale majeure aux États-Unis va nous affecter», a-t-il dit, laissant clairement entendre que des projets d’investissement de multinationales américaines destinés pour le Québec risquent fort de se réaliser au sud de la frontière avec l’abaissement des taux d’imposition des sociétés en sol américain.
Tout comme l’incertitude entourant l’ALÉNA, poursuit le ministre, la normalisation à venir des taux d’intérêt qui, depuis le choc financier d’il y a 10 ans, se trouvent à des niveaux anormalement bas pourrait faire en sorte que des projets d’expansion soient mis en veilleuse.
REM
Également, le ministre des Finances a indiqué que le développement du transport collectif figurait parmi les priorités de son gouvernement et qu’à ce titre, le projet du Réseau express métropolitain (REM) était à la fois moderne, novateur et structurant pour l’avenir.
Puis, il n’a pu s’empêcher de revenir sur certains commentaires entendus à la suite de l’annonce, le 8 février, des consortiums retenus pour ce mégachantier de 6,3 G$, duquel Bombardier fut écarté.
«C’est ça, un appel d’offres! Vous voulez qu’on recommence la danse des appels d’offres truqués? Un appel d’offres, c’est un appel d’offres et les meilleurs gagnent! C’est comme ça.»
Le grand argentier s’est d’abord fait un plaisir de souligner que «l’économie va très bien» comme en témoigne un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 3 % pour l’année qui vient de se terminer.
«On n’a pas vu ça depuis une trentaine d’années», a-t-il appuyé.
À cette croissance économique s’ajoute un taux de chômage avoisinant les 5 %. «Depuis avril 2014, 225 000 nouveaux emplois se sont ajoutés», a enchaîné le ministre tout en rappelant que son gouvernement avait fait l’engagement d’en créer 250 000 en 5 ans.
«Quand il y a de la confiance, tout devient possible. Les salaires sont à la hausse. Depuis six, sept mois, leur croissance est plus forte au Québec qu’en Ontario et dans les provinces de l’Ouest.»
M. Leitao attribue cette situation favorable aux gestes posés en amont qui ont permis d’équilibrer les budgets, contrôler la dette, alléger le fardeau fiscal et refinancer les services publics. Un «cercle vertueux» qui contribue à susciter la confiance des consommateurs, des entreprises et des investisseurs, fait-il valoir.
S’il reconnaît que le niveau des exportations québécoises «aurait pu être mieux», il souligne en revanche la bonne performance des investissements privés observée en 2017.
Un peu de répit pour les PME?
À la tribune de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval, Carlos Leitao n’a pas manqué de passer aux chefs d’entreprise le message qu’ils étaient dans ses pensées en cette période de consultations pré-budgétaires.
«Il se peut que le ministre des Finances soit capable de dégager une certaine marge pour les PME, a-t-il dit en parlant de lui-même. Au Québec, les taxes sur la masse salariale sont les plus élevées au Canada, ce qui est très néfaste pour la création d’emplois et les entreprises en général.»
Après avoir spécifié que l’État avait besoin des 6 G$ que rapportent annuellement ces cotisations, il a laissé tomber: «On va réduire cette taxe graduellement au fil du temps.»
Par ailleurs, le ministre a pris la peine de souligner qu’il était parfaitement conscient de la hausse de cotisation au Régime des rentes du Québec et l’augmentation du salaire minimum que subiront les PME en 2018.
Prudence
Bien que la situation économique soit favorable, M. Leitao a appelé à la prudence en évoquant notamment la refonte en règle du système fiscal américain, l’avenir incertain de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) ainsi que la politique monétaire canadienne et les inévitables hausses des taux d’intérêt.
«La réforme fiscale majeure aux États-Unis va nous affecter», a-t-il dit, laissant clairement entendre que des projets d’investissement de multinationales américaines destinés pour le Québec risquent fort de se réaliser au sud de la frontière avec l’abaissement des taux d’imposition des sociétés en sol américain.
Tout comme l’incertitude entourant l’ALÉNA, poursuit le ministre, la normalisation à venir des taux d’intérêt qui, depuis le choc financier d’il y a 10 ans, se trouvent à des niveaux anormalement bas pourrait faire en sorte que des projets d’expansion soient mis en veilleuse.
REM
Également, le ministre des Finances a indiqué que le développement du transport collectif figurait parmi les priorités de son gouvernement et qu’à ce titre, le projet du Réseau express métropolitain (REM) était à la fois moderne, novateur et structurant pour l’avenir.
Puis, il n’a pu s’empêcher de revenir sur certains commentaires entendus à la suite de l’annonce, le 8 février, des consortiums retenus pour ce mégachantier de 6,3 G$, duquel Bombardier fut écarté.
«C’est ça, un appel d’offres! Vous voulez qu’on recommence la danse des appels d’offres truqués? Un appel d’offres, c’est un appel d’offres et les meilleurs gagnent! C’est comme ça.»