Tenu à Laval, à la fin mai, cet événement a permis de lever le voile sur diverses composantes de ce pacte commercial et de fournir quelques pistes afin de percer le marché européen, qui compte 500 millions de consommateurs.
«Les entreprises bénéficient d’un délai d’environ deux ans pour se préparer avant l’entrée en vigueur de l’Accord», a déclaré Bruno Séguin, directeur par intérim du Centre des affaires internationales de Laval Technopole.
Et «c’est important de commencer maintenant», a-t-il enchaîné, tout en soulignant la disponibilité de son équipe à cet égard.
Manne
Président de Laval Technopole, David De Cotis a évoqué la manne que pourrait générer cet Accord, chiffrant à 2,2 G$ par année les retombées économiques pour le Québec et à 16 000 le nombre de nouveaux emplois.
«Laval compte bien obtenir sa juste part de ces retombées», a fait valoir M. De Cotis, sans manqué de rappeler le positionnement stratégique de la ville-région dans les secteurs-clés de la nouvelle économie.
La réduction des droits de douane et des entraves au commerce qu’entraînera l’Accord, que s’apprêtent à finaliser le Canada et l’Union européenne, devrait accroître les échanges commerciaux de 20 %, estime-t-on.