C’est ainsi dire que 4 sympathisants sur 10 ne lui ont pas renouvelé leur confiance.
«Je ne l’ai pas vu venir, surtout après une année électorale aussi fracassante», a commenté la présidente du Conseil municipal et conseillère réélue dans Val-des-Arbres, Christiane Yoakim.
De fait, le 5 novembre dernier, Marc Demers a conduit 19 de ses 21 candidats à la victoire.
«On a tous été surpris», a indiqué pour sa part Nicholas Borne, conseiller dans Laval-les-Îles, précisant qu’ils sont «habitués à du 100 % avec monsieur le maire».
Jusque-là, le chef du parti semblait en parfaite symbiose avec ses membres qui lui avaient accordé une note parfaite de 100 % lors d’un vote secret en 2014 et 2015, puis de 98 % en 2016.
L’an dernier, exceptionnellement, le parti avait décidé de ne pas soumettre le leadership de son chef au jugement de ses membres considérant qu’il s’agissait d’une année électorale.
Message clair
«À 57 %, le maire Demers n’a clairement pas pu maintenir la confiance des membres de son propre parti», a réagi Roland Dick, militant de la première heure et ancien organisateur politique du Mouvement lavallois.
Selon lui, il y a des leçons à tirer de cette chute de plus de 40 points de pourcentage dans les appuis accordés au chef.
«Il est évident qu’un énorme problème se pose […] Le message est clair», explique-t-il en invitant son chef à «se remettre en question» sans en dire davantage.
Réélue en novembre sous la bannière du Mouvement lavallois dans Auteuil, Jocelyne Frédéric-Gauthier a osé ce commentaire: «Est-ce qu’il y a des choses, attitudes ou comportements à améliorer? C’est sûr! Mais je n’embarquerai pas dans les détails.»
D’autres élus du parti rejoints par le Courrier Laval ont préféré s’abstenir de tout commentaire.
Le maire réagit
Déclinant notre demande d’entrevue adressée dimanche soir, le maire Marc Demers s’en est tenu à cette citation qui nous a été transmise lundi après-midi par son cabinet: «Le vote de confiance à mon égard, lors de l’assemblée générale annuelle du Mouvement lavallois tenue hier, a été majoritaire. Je précise que les 140 personnes qui ont voté représentent moins de 3 % des 6177 membres du parti qui avaient la possibilité de voter. Notre parti politique possède en effet un immense nombre de membres et peut-être que cela suscite chez certains la convoitise. Je rappelle cependant qu’en novembre dernier, plus de 50 800 Lavallois m’ont accordé leur confiance. Je suis un homme ouvert et respectueux qui a le soutien de son caucus, car je n’ai d’autre motivation que celle de contribuer, avec mon équipe, au mieux-être des Lavallois.»
Appuis
Réitérant son appui au chef, Nicholas Borne estime qu’«une minorité de militants a été mobilisée par un ou des membres insatisfaits». Une explication partagée par Mme Yoakim, qui souligne que «certaines personnes étaient mécontentes de ne pouvoir se présenter à la direction du Mouvement lavallois».
Membre du comité exécutif, Virginie Dufour suspecte pour sa part que le parti ait été infiltré par une «opposition externe».
«J’ai senti dès de le début [de l’assemblée] que quelques chose se passait», a-t-elle mentionné en évoquant des «nouveaux visages» jamais vus jusque-là.
Plusieurs ne sont venus que pour voter, enchaîne-t-elle pour étayer sa thèse. «Les gens étaient tellement intéressés à l’AGA que dès que le vote est passé, ils étaient partis», ironise Mme Dufour, précisant que le point qui suivait à l’ordre du jour abordait la révision des statuts et règlements du parti. «Si vous êtes un membre intéressé, il me semble que c’est l’intérêt principal.»
Nouvellement élu dans L’Orée-des-Bois, Yannick Langlois a quant à lui indiqué que ce vote de confiance n’est «probablement pas représentatif de ce qui se passe au caucus» tout en minimisant cette fronde contre Marc Demers en la réduisant à un «petit groupe de mécontents».
C’est ainsi dire que 4 sympathisants sur 10 ne lui ont pas renouvelé leur confiance.
«Je ne l’ai pas vu venir, surtout après une année électorale aussi fracassante», a commenté la présidente du Conseil municipal et conseillère réélue dans Val-des-Arbres, Christiane Yoakim.
De fait, le 5 novembre dernier, Marc Demers a conduit 19 de ses 21 candidats à la victoire.
«On a tous été surpris», a indiqué pour sa part Nicholas Borne, conseiller dans Laval-les-Îles, précisant qu’ils sont «habitués à du 100 % avec monsieur le maire».
Jusque-là, le chef du parti semblait en parfaite symbiose avec ses membres qui lui avaient accordé une note parfaite de 100 % lors d’un vote secret en 2014 et 2015, puis de 98 % en 2016.
L’an dernier, exceptionnellement, le parti avait décidé de ne pas soumettre le leadership de son chef au jugement de ses membres considérant qu’il s’agissait d’une année électorale.
Message clair
«À 57 %, le maire Demers n’a clairement pas pu maintenir la confiance des membres de son propre parti», a réagi Roland Dick, militant de la première heure et ancien organisateur politique du Mouvement lavallois.
Selon lui, il y a des leçons à tirer de cette chute de plus de 40 points de pourcentage dans les appuis accordés au chef.
«Il est évident qu’un énorme problème se pose […] Le message est clair», explique-t-il en invitant son chef à «se remettre en question» sans en dire davantage.
Réélue en novembre sous la bannière du Mouvement lavallois dans Auteuil, Jocelyne Frédéric-Gauthier a osé ce commentaire: «Est-ce qu’il y a des choses, attitudes ou comportements à améliorer? C’est sûr! Mais je n’embarquerai pas dans les détails.»
D’autres élus du parti rejoints par le Courrier Laval ont préféré s’abstenir de tout commentaire.
Le maire réagit
Déclinant notre demande d’entrevue adressée dimanche soir, le maire Marc Demers s’en est tenu à cette citation qui nous a été transmise lundi après-midi par son cabinet: «Le vote de confiance à mon égard, lors de l’assemblée générale annuelle du Mouvement lavallois tenue hier, a été majoritaire. Je précise que les 140 personnes qui ont voté représentent moins de 3 % des 6177 membres du parti qui avaient la possibilité de voter. Notre parti politique possède en effet un immense nombre de membres et peut-être que cela suscite chez certains la convoitise. Je rappelle cependant qu’en novembre dernier, plus de 50 800 Lavallois m’ont accordé leur confiance. Je suis un homme ouvert et respectueux qui a le soutien de son caucus, car je n’ai d’autre motivation que celle de contribuer, avec mon équipe, au mieux-être des Lavallois.»
Appuis
Réitérant son appui au chef, Nicholas Borne estime qu’«une minorité de militants a été mobilisée par un ou des membres insatisfaits». Une explication partagée par Mme Yoakim, qui souligne que «certaines personnes étaient mécontentes de ne pouvoir se présenter à la direction du Mouvement lavallois».
Membre du comité exécutif, Virginie Dufour suspecte pour sa part que le parti ait été infiltré par une «opposition externe».
«J’ai senti dès de le début [de l’assemblée] que quelques chose se passait», a-t-elle mentionné en évoquant des «nouveaux visages» jamais vus jusque-là.
Plusieurs ne sont venus que pour voter, enchaîne-t-elle pour étayer sa thèse. «Les gens étaient tellement intéressés à l’AGA que dès que le vote est passé, ils étaient partis», ironise Mme Dufour, précisant que le point qui suivait à l’ordre du jour abordait la révision des statuts et règlements du parti. «Si vous êtes un membre intéressé, il me semble que c’est l’intérêt principal.»
Nouvellement élu dans L’Orée-des-Bois, Yannick Langlois a quant à lui indiqué que ce vote de confiance n’est «probablement pas représentatif de ce qui se passe au caucus» tout en minimisant cette fronde contre Marc Demers en la réduisant à un «petit groupe de mécontents».