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    Accueil»Actualités»«Le gouvernement doit hausser le financement du transport scolaire»

    «Le gouvernement doit hausser le financement du transport scolaire»

    Par 14 février 2018
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    Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours au Québec.
    Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours au Québec. ©Photo - Mario Beauregard
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    Stéphanie Paré, directrice Les Autobus La Montréalaise Inc., Martin Paquette, d’Autobus Robert Paquette & Fils, et Michel Galland, président et propriétaire des Autobus Galland Les Autobus Duplessis, admettent sans détour que le gouvernement doit hausser le financement du transport scolaire pour permettre à l’industrie d’offrir des emplois mieux rémunérés.

    Selon eux, l’inaction du gouvernement influence directement le recrutement et la rétention chez les chauffeurs.

    Ils déplorent que les salariés touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure, pour un revenu annuel moyen de 19 288 $ alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autre avantage social.

    «Il me manque sept chauffeurs réguliers, déplore M. Paquette. On roule à 114 dans la région. Ils ne sont pas attirés par des emplois sous-payés qui leur demandent de telles compétences et qualifications. Moi-même je viens de dépanner. Si le gouvernement ne fait rien, ça va nous revenir en pleine face.»

    Même son de cloche pour l’entreprise La Montréalaise Mme Paré constate un besoin criant de conducteurs. «Nous avons 25 chauffeurs qui desservent la Commission scolaire de Laval. Il nous en manque pour les 2280 sorties effectuées par jour, dont 1150 élèves bénéficient.»

    Ils suggèrent que le gouvernement crée des enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées afin de financer adéquatement l’augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail dans le secteur.

    Ils sont d’accord pour dire que le transport scolaire offre généralement des conditions dérisoires par rapport aux lourdes responsabilités et à la complexité du travail. «Ce n’est pas un métier reconnu», ajoute M. Paquette.

    Sécurité

    Ils affirment tous que la sécurité des enfants prime avant tout. «Le gouvernement devrait agir en bon père de famille pour assurer la sécurité des enfants. C’est une priorité», souligne M. Galland.

    À Toronto, une telle crise du transport scolaire secoue la ville depuis plusieurs années. Les appels d’offres qui octroient les circuits scolaires aux plus bas soumissionnaires ont complètement ravagé les conditions de travail dans ce domaine. «On ne souhaite pas vivre pareil scénario», termine Michel Galland.

    Moyens de pression

    Au début du mois, plus de 15 000 élèves sur l’île de Montréal ont été touchés par une grève chez la compagnie Transco alors que les chauffeurs ont rejeté à 98 % les dernières offres patronales.

    Le 5 février, de nombreux conducteurs de véhicules scolaires membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN) ont participé à une «virée jaune». Appuyés par le lancement d’une vidéo sur les médias sociaux, ils ont circulé à basse vitesse dans plusieurs quartiers afin de marquer l’intensification de leur visibilité sur la place publique. Leur objectif est simple: sensibiliser et demander l’appui de la population afin d’obtenir de meilleurs salaires et conditions de travail pour leur métier soit reconnu à sa juste valeur. La CSN a dénoncé les conditions de travail des conducteurs d’autobus scolaires et la pénurie de main-d’œuvre qui secoue l’industrie. La Fédération des transporteurs par autobus (FTA) confirme qu’ils ont de plus en plus de difficulté à recruter et à maintenir à l’emploi leurs conducteurs. Les entreprises de transport scolaire ont de moins en moins de marge de manœuvre et peinent à maintenir un niveau de service adéquat. Une main-d’œuvre qualifiée est essentielle pour transporter les enfants à l’école de façon sécuritaire.  

    Enfin, une pétition a été mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale et le STS sollicite l’appui de la population à leur demande formulée au gouvernement du Québec. 

    Stéphanie Paré, directrice Les Autobus La Montréalaise Inc., Martin Paquette, d’Autobus Robert Paquette & Fils, et Michel Galland, président et propriétaire des Autobus Galland Les Autobus Duplessis, admettent sans détour que le gouvernement doit hausser le financement du transport scolaire pour permettre à l’industrie d’offrir des emplois mieux rémunérés.

    Selon eux, l’inaction du gouvernement influence directement le recrutement et la rétention chez les chauffeurs.

    Ils déplorent que les salariés touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure, pour un revenu annuel moyen de 19 288 $ alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autre avantage social.

    «Il me manque sept chauffeurs réguliers, déplore M. Paquette. On roule à 114 dans la région. Ils ne sont pas attirés par des emplois sous-payés qui leur demandent de telles compétences et qualifications. Moi-même je viens de dépanner. Si le gouvernement ne fait rien, ça va nous revenir en pleine face.»

    Même son de cloche pour l’entreprise La Montréalaise Mme Paré constate un besoin criant de conducteurs. «Nous avons 25 chauffeurs qui desservent la Commission scolaire de Laval. Il nous en manque pour les 2280 sorties effectuées par jour, dont 1150 élèves bénéficient.»

    Ils suggèrent que le gouvernement crée des enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées afin de financer adéquatement l’augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail dans le secteur.

    Ils sont d’accord pour dire que le transport scolaire offre généralement des conditions dérisoires par rapport aux lourdes responsabilités et à la complexité du travail. «Ce n’est pas un métier reconnu», ajoute M. Paquette.

    Sécurité

    Ils affirment tous que la sécurité des enfants prime avant tout. «Le gouvernement devrait agir en bon père de famille pour assurer la sécurité des enfants. C’est une priorité», souligne M. Galland.

    À Toronto, une telle crise du transport scolaire secoue la ville depuis plusieurs années. Les appels d’offres qui octroient les circuits scolaires aux plus bas soumissionnaires ont complètement ravagé les conditions de travail dans ce domaine. «On ne souhaite pas vivre pareil scénario», termine Michel Galland.

    Moyens de pression

    Au début du mois, plus de 15 000 élèves sur l’île de Montréal ont été touchés par une grève chez la compagnie Transco alors que les chauffeurs ont rejeté à 98 % les dernières offres patronales.

    Le 5 février, de nombreux conducteurs de véhicules scolaires membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN) ont participé à une «virée jaune». Appuyés par le lancement d’une vidéo sur les médias sociaux, ils ont circulé à basse vitesse dans plusieurs quartiers afin de marquer l’intensification de leur visibilité sur la place publique. Leur objectif est simple: sensibiliser et demander l’appui de la population afin d’obtenir de meilleurs salaires et conditions de travail pour leur métier soit reconnu à sa juste valeur. La CSN a dénoncé les conditions de travail des conducteurs d’autobus scolaires et la pénurie de main-d’œuvre qui secoue l’industrie. La Fédération des transporteurs par autobus (FTA) confirme qu’ils ont de plus en plus de difficulté à recruter et à maintenir à l’emploi leurs conducteurs. Les entreprises de transport scolaire ont de moins en moins de marge de manœuvre et peinent à maintenir un niveau de service adéquat. Une main-d’œuvre qualifiée est essentielle pour transporter les enfants à l’école de façon sécuritaire.  

    Enfin, une pétition a été mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale et le STS sollicite l’appui de la population à leur demande formulée au gouvernement du Québec. 

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