M. Baillargeon songe sérieusement à utiliser ce véhicule pour le déplacement de ses 600 à 700 athlètes des Maraudeurs dans différents sports. Il souligne que les coûts de transport pour le parascolaire ont explosé quand le gouvernement a interdit ce type de véhicule.
«Cela a doublé les coûts et le Collège Laval a décidé de les absorber, explique-t-il. Ça représentait plusieurs dizaines de milliers de dollars. Nous ne voulions pas que les parents paient la facture, car nous voulions une grande participation dans les activités parascolaires. Au Collège Laval, bouger plus et briller plus font partie de notre ADN. Nous encourageons les jeunes à faire du sport.»
Sécurité avant tout
Michel Baillargeon assure que la sécurité demeure une priorité pour le Collège Laval. «Au-delà des coûts, je crois que le format 15 passagers est parfaitement adapté au transport d’équipes sportives dans de nombreuses situations. Il permet davantage de flexibilité sur les horaires comparativement à un autobus nolisé. Il arrivait qu’un autobus de 44 passagers transporte seulement une quinzaine de personnes. Ce n’était pas rentable.»
Statuquo au Collège Letendre
Pour sa part, le directeur général du Collège Letendre, Yves Legault, a décidé de ne pas accorder d’entrevue sur le sujet. «Ça ne nous touche pas vraiment, assure la porte-parole du Collège Letendre, Geneviève Robitaille. La levée de cette interdiction ne changera rien dans notre fonctionnement pour les déplacements des équipes sportives. Lorsque le transport est fourni pour l’activité, nous utilisons des autobus scolaires, dont principalement un véhicule lettré aux couleurs des Empereurs.»
Interdit depuis 2008
Notons que la fourgonnette 15 passagers a été interdite pour le transport d’écoliers en 2008, après un accident où une enseignante et 7 adolescents ont trouvé la mort à Bathurst, au Nouveau-Brunswick. Leur fourgonnette avait dévié de sa voie pour frapper un poids lourd arrivant en sens inverse. Ils revenaient d’un tournoi de basketball.
Un regroupement proactif
«Depuis quelques années, le Regroupement des loueurs de véhicules du Québec (RLVQ) faisait pression sur le ministère des Transports pour qu’il autorise de nouveau ces véhicules, souligne Olivier Dufour, porte-parole de l’organisme. C’est une excellente nouvelle.»
Ce dernier s’est réjoui que le gouvernement du Québec songe à autoriser de nouveau ce type de véhicule. «Cette fourgonnette 15 passagers n’est pas plus dangereuse que d’autres véhicules. Une étude de Transports Canada l’a démontré en 2013. Les constructeurs ont grandement amélioré les caractéristiques de sécurité.»
Les enquêtes sur l’accident ont identifié plusieurs facteurs ayant contribué à ce drame humain. «Le rapport démontre que les pneus quatre-saisons usés, mal gonflés et montés sur des roues désalignées étaient inappropriés pour la conduite en hiver», précise-t-il.
Après les ministres Julie Boulet, Sam Hamad, Pierre Moreau, Sylvain Gaudreault, Robert Poëti, Jacques Daoust et Laurent Lessard, le Regroupement tente maintenant d’obtenir une rencontre avec le ministre des Transports, André Fortin.
«On garde un œil attentif sur ce que fera le ministère des Transports du Québec dans ce dossier. On souhaite vraiment que le gouvernement aille de l’avant», termine Olivier Dufour.
M. Baillargeon songe sérieusement à utiliser ce véhicule pour le déplacement de ses 600 à 700 athlètes des Maraudeurs dans différents sports. Il souligne que les coûts de transport pour le parascolaire ont explosé quand le gouvernement a interdit ce type de véhicule.
«Cela a doublé les coûts et le Collège Laval a décidé de les absorber, explique-t-il. Ça représentait plusieurs dizaines de milliers de dollars. Nous ne voulions pas que les parents paient la facture, car nous voulions une grande participation dans les activités parascolaires. Au Collège Laval, bouger plus et briller plus font partie de notre ADN. Nous encourageons les jeunes à faire du sport.»
Sécurité avant tout
Michel Baillargeon assure que la sécurité demeure une priorité pour le Collège Laval. «Au-delà des coûts, je crois que le format 15 passagers est parfaitement adapté au transport d’équipes sportives dans de nombreuses situations. Il permet davantage de flexibilité sur les horaires comparativement à un autobus nolisé. Il arrivait qu’un autobus de 44 passagers transporte seulement une quinzaine de personnes. Ce n’était pas rentable.»
Statuquo au Collège Letendre
Pour sa part, le directeur général du Collège Letendre, Yves Legault, a décidé de ne pas accorder d’entrevue sur le sujet. «Ça ne nous touche pas vraiment, assure la porte-parole du Collège Letendre, Geneviève Robitaille. La levée de cette interdiction ne changera rien dans notre fonctionnement pour les déplacements des équipes sportives. Lorsque le transport est fourni pour l’activité, nous utilisons des autobus scolaires, dont principalement un véhicule lettré aux couleurs des Empereurs.»
Interdit depuis 2008
Notons que la fourgonnette 15 passagers a été interdite pour le transport d’écoliers en 2008, après un accident où une enseignante et 7 adolescents ont trouvé la mort à Bathurst, au Nouveau-Brunswick. Leur fourgonnette avait dévié de sa voie pour frapper un poids lourd arrivant en sens inverse. Ils revenaient d’un tournoi de basketball.
Un regroupement proactif
«Depuis quelques années, le Regroupement des loueurs de véhicules du Québec (RLVQ) faisait pression sur le ministère des Transports pour qu’il autorise de nouveau ces véhicules, souligne Olivier Dufour, porte-parole de l’organisme. C’est une excellente nouvelle.»
Ce dernier s’est réjoui que le gouvernement du Québec songe à autoriser de nouveau ce type de véhicule. «Cette fourgonnette 15 passagers n’est pas plus dangereuse que d’autres véhicules. Une étude de Transports Canada l’a démontré en 2013. Les constructeurs ont grandement amélioré les caractéristiques de sécurité.»
Les enquêtes sur l’accident ont identifié plusieurs facteurs ayant contribué à ce drame humain. «Le rapport démontre que les pneus quatre-saisons usés, mal gonflés et montés sur des roues désalignées étaient inappropriés pour la conduite en hiver», précise-t-il.
Après les ministres Julie Boulet, Sam Hamad, Pierre Moreau, Sylvain Gaudreault, Robert Poëti, Jacques Daoust et Laurent Lessard, le Regroupement tente maintenant d’obtenir une rencontre avec le ministre des Transports, André Fortin.
«On garde un œil attentif sur ce que fera le ministère des Transports du Québec dans ce dossier. On souhaite vraiment que le gouvernement aille de l’avant», termine Olivier Dufour.