Au cabinet du maire Marc Demers, le directeur des relations publiques, François Brochu, assure que «le processus a suivi son cours normal» et qu’il ne fallait surtout pas y voir une quelconque intention de retenir l’information.
Rappelons qu’au conseil municipal du 4 octobre, le dernier à se tenir avant les élections, le conseiller de Fabreville et chef de Parti Laval, Michel Trottier, s’expliquait mal que le bilan des activités ne soit toujours pas déposé, près de deux ans après la clôture des festivités.
Explication
M. Brochu réplique que «les délais ne sont pas déraisonnables», considérant que la Corporation est demeurée en activité au début 2016 pour régler les derniers comptes. «Il fallait attendre au 31 décembre 2016 pour produire les états financiers finaux», dit-il, ajoutant qu’un vérificateur externe a dû par la suite en effectuer l’audit.
L’état de la situation financière de fermeture de la Corporation au 26 juillet 2017 a été vérifié par la firme Raymond Chabot Grant Thornton dans un rapport daté du 3 août.
Comment alors explique-t-on ce délai de 12 semaines avant de rendre le tout public?
«Posez la question à l’administration! Ces délais-là, ce n’est pas le cabinet du maire qui les impose», suggérait hier matin, le 23 octobre, François Brochu. Vingt-quatre heures plus tard, la porte-parole de la Ville n’avait toujours pas répondu à la question.
Coûts
Si le budget initial avait été fixé à 6,2 M$, les festivités auront coûté au final 5,6 M$, dont 4,8 M$ assumés par la Ville, affirme le porte-parole du cabinet du maire.
Reste que la Municipalité a dû délier les cordons de la bourse pour injecter quelque 600 000 $ de plus que prévu en raison d’une campagne de financement à court de près de 1,3 M$ de son objectif de 2 M$.
M. Brochu s’est porté à la défense du comité de financement de la Corporation, rappelant le court délai dont celui-ci disposait pour solliciter le milieu des affaires.
«Habituellement dans les entreprises, les budgets de commandite sont souvent votés un an d’avance, fait-il valoir. Le passif de réputation que traînait Laval à cette époque-là n’a pas été facilitant non plus. Bien des entreprises étaient frileuses à s’associer à Ville de Laval avec tout ce qui s’était passé.»
Enfin, François Brochu insiste pour dire qu’il en a coûté «autour de 12 $ par citoyen, ce qui est sous la moyenne pour ce genre de célébrations».
Fontaine
Par ailleurs, le chef de Parti Laval, Michel Trottier, évoque une dépense additionnelle de 2,3 M$ pour le projet de revitalisation du parterre devant l’hôtel de ville, incluant la fontaine que l’administration Demers présentait comme un «legs du 50e anniversaire de Laval».
Estimé initialement au coût de 1,4 M$, ce réaménagement à la faveur d’une place publique devait être largement financé par l’apport d’au moins 500 000 $ en fonds privés générés par les commandites des six stèles commémoratives prévues aux plans.
Or, non seulement ces nouveaux éléments du mobilier urbain n’auront généré que 63 643 $, mais ces sommes ont été directement versées à la Corporation des Célébrations 2015, ce qui aurait permis à cet OSBL de boucler sa campagne de financement privé à 727 000 $, apprend-on.
«Finalement, les stèles n’ont pas du tout aidé à payer la fontaine. On l’a payée au complet de notre poche», déplore Michel Trottier.
Au cabinet du maire Marc Demers, le directeur des relations publiques, François Brochu, assure que «le processus a suivi son cours normal» et qu’il ne fallait surtout pas y voir une quelconque intention de retenir l’information.
Rappelons qu’au conseil municipal du 4 octobre, le dernier à se tenir avant les élections, le conseiller de Fabreville et chef de Parti Laval, Michel Trottier, s’expliquait mal que le bilan des activités ne soit toujours pas déposé, près de deux ans après la clôture des festivités.
Explication
M. Brochu réplique que «les délais ne sont pas déraisonnables», considérant que la Corporation est demeurée en activité au début 2016 pour régler les derniers comptes. «Il fallait attendre au 31 décembre 2016 pour produire les états financiers finaux», dit-il, ajoutant qu’un vérificateur externe a dû par la suite en effectuer l’audit.
L’état de la situation financière de fermeture de la Corporation au 26 juillet 2017 a été vérifié par la firme Raymond Chabot Grant Thornton dans un rapport daté du 3 août.
Comment alors explique-t-on ce délai de 12 semaines avant de rendre le tout public?
«Posez la question à l’administration! Ces délais-là, ce n’est pas le cabinet du maire qui les impose», suggérait hier matin, le 23 octobre, François Brochu. Vingt-quatre heures plus tard, la porte-parole de la Ville n’avait toujours pas répondu à la question.
Coûts
Si le budget initial avait été fixé à 6,2 M$, les festivités auront coûté au final 5,6 M$, dont 4,8 M$ assumés par la Ville, affirme le porte-parole du cabinet du maire.
Reste que la Municipalité a dû délier les cordons de la bourse pour injecter quelque 600 000 $ de plus que prévu en raison d’une campagne de financement à court de près de 1,3 M$ de son objectif de 2 M$.
M. Brochu s’est porté à la défense du comité de financement de la Corporation, rappelant le court délai dont celui-ci disposait pour solliciter le milieu des affaires.
«Habituellement dans les entreprises, les budgets de commandite sont souvent votés un an d’avance, fait-il valoir. Le passif de réputation que traînait Laval à cette époque-là n’a pas été facilitant non plus. Bien des entreprises étaient frileuses à s’associer à Ville de Laval avec tout ce qui s’était passé.»
Enfin, François Brochu insiste pour dire qu’il en a coûté «autour de 12 $ par citoyen, ce qui est sous la moyenne pour ce genre de célébrations».
Fontaine
Par ailleurs, le chef de Parti Laval, Michel Trottier, évoque une dépense additionnelle de 2,3 M$ pour le projet de revitalisation du parterre devant l’hôtel de ville, incluant la fontaine que l’administration Demers présentait comme un «legs du 50e anniversaire de Laval».
Estimé initialement au coût de 1,4 M$, ce réaménagement à la faveur d’une place publique devait être largement financé par l’apport d’au moins 500 000 $ en fonds privés générés par les commandites des six stèles commémoratives prévues aux plans.
Or, non seulement ces nouveaux éléments du mobilier urbain n’auront généré que 63 643 $, mais ces sommes ont été directement versées à la Corporation des Célébrations 2015, ce qui aurait permis à cet OSBL de boucler sa campagne de financement privé à 727 000 $, apprend-on.
«Finalement, les stèles n’ont pas du tout aidé à payer la fontaine. On l’a payée au complet de notre poche», déplore Michel Trottier.