À la question à savoir comment elle représentait et positionnait la région comme pôle économique du Québec auprès du conseil des ministres, Mme Charbonneau a d’abord parlé d’un «beau défi» en évoquant la «zone grise» dans laquelle se trouve la ville-région.
«Laval n’est pas aussi gros que Montréal, mais plus gros que les régions […] Laval a l’obligation de faire sa place, de se démarquer non seulement sur le plan économique, mais aussi sur l’ensemble de ses stratégies», a-t-elle mentionné.
La question faisait écho à l’iniquité dont souffre depuis toujours la région de Laval en matière de financement public, notamment en santé, logement social et culture. Aux dernières élections provinciales, en 2014, l’association des gens d’affaires avait d’ailleurs fait une sortie publique, réclamant que Laval obtienne sa juste part des crédits gouvernementaux pour assurer pleinement son développement régional.
Un peu plus loin au cours de l’entretien, la ministre est revenue sur le fait qu’elle et ses cinq collègues députés régionaux multipliaient les représentations auprès des différents ministères à Québec. «On essaie de ne pas en laisser passer parce que le défi qu’on a à Laval, c’est de se faire reconnaître […] Il faut trouver notre place et la prendre», appuyait-elle.
Mme Charbonneau a cité en exemple la Société de transport de Laval (STL) qui a profité ces dernières années d’«investissements majeurs» de la part du gouvernement.
A-19
En matière d’infrastructures routières, la ministre a rappelé le parachèvement prochain de l’autoroute 19.
«Le gouvernement s’est prononcé il y a de cela plusieurs années sur la 19», a-t-elle indiqué en prenant soin d’ajouter «vous avez le droit de sourire, ça ne me dérange pas».
De fait, le premier ministre Jean Charest en avait fait l’annonce en grande pompe le 21 juin 2010.
«Le dossier n’est plus au transport, mais au Conseil du Trésor pour le [faire] passer dans la colonne de la mise en application», a enchaîné Mme Charbonneau, qui a également suggéré la desserte des parcs industriels par le transport collectif pour désengorger les routes.
Dans la même foulée, la ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation en a appelé à la collaboration des employeurs, les exhortant à faire preuve d’ouverture au chapitre des horaires de travail pour une meilleure fluidité des transports.
À cet égard, elle a fait valoir que son collègue Luc Fortin, nouveau ministre de la Famille, a fait de la conciliation travail-famille-études sa priorité. «On a besoin de tout le monde […] C’est un devoir de société de regarder ensemble.»
À la question à savoir comment elle représentait et positionnait la région comme pôle économique du Québec auprès du conseil des ministres, Mme Charbonneau a d’abord parlé d’un «beau défi» en évoquant la «zone grise» dans laquelle se trouve la ville-région.
«Laval n’est pas aussi gros que Montréal, mais plus gros que les régions […] Laval a l’obligation de faire sa place, de se démarquer non seulement sur le plan économique, mais aussi sur l’ensemble de ses stratégies», a-t-elle mentionné.
La question faisait écho à l’iniquité dont souffre depuis toujours la région de Laval en matière de financement public, notamment en santé, logement social et culture. Aux dernières élections provinciales, en 2014, l’association des gens d’affaires avait d’ailleurs fait une sortie publique, réclamant que Laval obtienne sa juste part des crédits gouvernementaux pour assurer pleinement son développement régional.
Un peu plus loin au cours de l’entretien, la ministre est revenue sur le fait qu’elle et ses cinq collègues députés régionaux multipliaient les représentations auprès des différents ministères à Québec. «On essaie de ne pas en laisser passer parce que le défi qu’on a à Laval, c’est de se faire reconnaître […] Il faut trouver notre place et la prendre», appuyait-elle.
Mme Charbonneau a cité en exemple la Société de transport de Laval (STL) qui a profité ces dernières années d’«investissements majeurs» de la part du gouvernement.
A-19
En matière d’infrastructures routières, la ministre a rappelé le parachèvement prochain de l’autoroute 19.
«Le gouvernement s’est prononcé il y a de cela plusieurs années sur la 19», a-t-elle indiqué en prenant soin d’ajouter «vous avez le droit de sourire, ça ne me dérange pas».
De fait, le premier ministre Jean Charest en avait fait l’annonce en grande pompe le 21 juin 2010.
«Le dossier n’est plus au transport, mais au Conseil du Trésor pour le [faire] passer dans la colonne de la mise en application», a enchaîné Mme Charbonneau, qui a également suggéré la desserte des parcs industriels par le transport collectif pour désengorger les routes.
Dans la même foulée, la ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation en a appelé à la collaboration des employeurs, les exhortant à faire preuve d’ouverture au chapitre des horaires de travail pour une meilleure fluidité des transports.
À cet égard, elle a fait valoir que son collègue Luc Fortin, nouveau ministre de la Famille, a fait de la conciliation travail-famille-études sa priorité. «On a besoin de tout le monde […] C’est un devoir de société de regarder ensemble.»