La G-League débarque à Laval. Les Nets de Long Island éliront domicile à la Place Bell pour six matchs de saison régulière au cours des prochaines semaines.
Ce circuit est la ligue de développement de la NBA (National Basketball Association), constituant ainsi le deuxième plus haut niveau de basketball en Amérique du Nord.
À titre comparatif, c’est l’équivalent de la Ligue américaine de hockey dans laquelle évolue le Rocket de Laval.
Les deux premiers matchs auront lieu les vendredi 24 et dimanche 26 janvier, contre les Raptors 905 de Mississauga, club-école du seul club canadien de la NBA. La formation newyorkaise reviendra ensuite à la Place les 5 et 8 février, puis les 13 et 14 mars.
«L’histoire du basketball est vibrante à Montréal et ce partenariat présente une opportunité unique de mélanger notre culture à celle de cette communauté, a mentionné Morgan Taylor, directrice des opérations commerciales des Nets de Long Island, lors de l’annonce de la tenue des matchs. Nous avons hâte d’interagir avec une nouvelle base de partisans et de créer des moments mémorables tant sur le terrain qu’en dehors.»
L’organisation a même fourni des efforts pour charmer le public québécois. Lors de ses six matchs à Laval, l’équipe utilisera le nom francisé «Les Nets», en plus de porter un chandail personnalisé dont le logo représente la région métropolitaine. La fleur de lys et la croix du Mont-Royal figureront notamment dans cet écusson.

Notons que les Nets de Long Island présentent une fiche de 3-4 en début de la saison. Drew Timme mène l’équipe avec 22,7 points par match, soit le dixième meilleur rendement de toute la G-League.
Soutien local
L’animateur lavallois Kevin Raphaël, lui-même fan de basketball, a été approché pour être l’un des porte-paroles de l’événement. Il a dit oui sans hésiter.
«Je vais être aux matchs et vous allez voir le courtside Kev qui aime crier après le coach de l’autre équipe, assure-t-il en riant. En plus, il n’y a pas une plus belle rivalité que Montréal-Toronto pour commencer ça. J’ai vraiment hâte de voir l’ambiance.»
Il souligne que la tenue de ces matchs à la Place Bell prouve encore une fois tout le potentiel sportif de la ville-région.
«Laval est un marché sportif très sous-apprécié, croit-il. On ne parle jamais vraiment de nous comme un marché important, mais l’aréna est toujours plein pour le Rocket [et la Victoire], et les Jeux de la francophonie canadienne s’en viennent. On a aussi eu les Jeux du Québec. Tout ce qu’on touche depuis quatre à cinq ans à Laval, ça devient spécial.»
Au moment de l’annonce, le maire Stéphane Boyer s’était également réjoui de la présentation des six matchs de la G-League en sol lavallois.
«Grâce aux installations modernes de la Place Bell et à Espace Montmorency tout près, nous offrirons une expérience exceptionnelle, écrivait-il sur son compte X. Belle vitrine pour le tourisme sportif!»
Encourager les jeunes
Selon Kevin Raphaël, le séjour de la G-League au Québec aura une incidence certaine sur le développement de ce sport dans la province.
«Ça va peut-être même permettre d’avoir de nouveaux terrains disponibles et de créer un nouvel engouement pour le sport, pense-t-il. Ce n’est pas juste de remplir l’aréna pour la G-League, mais bien d’en faire bénéficier tout le monde autour de Laval. On veut amener les jeunes dans les estrades. Les billets sont à 25$. Pour une famille, c’est incroyable!»
Éric Denis, président de l’Association régionale de Basketball Laval (ARBL), partage cet avis.
«C’est l’occasion pour les jeunes athlètes qui aspirent à jouer à un haut niveau de voir des talents prometteurs qui rêvent de jouer dans la NBA, explique-t-il. Au-delà du divertissement que les matchs vont apporter, ces rencontres vont également inspirer les jeunes qui aspirent à progresser davantage.»
Il assure que l’ARBL ne voudra pas manquer ce rendez-vous et qu’elle sollicitera le Groupe CH, organisateur de l’événement, pour obtenir un prix de groupe intéressant pour ses jeunes sportifs.
MM. Raphaël et Denis croient également que cet événement permettra à la NBA de voir tout le potentiel du marché en vue d’une future expansion de son circuit dans la région métropolitaine.
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