Le 1er octobre, la Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) et ses militantes ont marché dans Chomedey afin de souligner la Marche mondiale des femmes.
Sur le coup de 13h, une vingtaine de féministes ont entamé une marche de la Place Saint-Martin jusqu’à l’intersection des boulevards Saint-Martin et Le Corbusier.
Pancartes à la main, elles scandaient des slogans revendiquant l’égalité entre les genres et la fin de la pauvreté tout en prônant la solidarité et l’union citoyenne.
Plus précisément, les demandes de la Table s’articulaient autour de trois axes, soit la justice climatique et environnementale, le travail et l’autonomie économique des femmes et la lutte contre toutes les formes de violence envers les femmes et les filles.
Logement: l’enjeu principal
«À Laval, notre préoccupation particulière, c’est vraiment le logement, qui est un aspect essentiel de la sortie de pauvreté, indique Marie-Eve Surprenant, coordonnatrice de la TCLCF. Comme partout au Québec, il y a une crise du logement. Il manque de logements accessibles, abordables et sécuritaires, particulièrement pour les femmes.»
Malgré une poignée d’annonces récentes en matière de logements adaptés aux besoins de la gent féminine, on peut ici penser à Avenir de femmes ou aux unités affiliées au Bouclier d’Athéna, force est de constater que les efforts ne sont pas suffisants.
«Chaque initiative qui s’ajoute est essentielle, [mais] ces ressources sont nouvelles et sont déjà pleines, constate la coordonnatrice. Il y a des listes d’attente. Quand les femmes ont des besoins, c’est maintenant. Souvent, elles ont trop attendu… Il devrait y avoir de l’hébergement et du logement pour toutes les Lavalloises.»
La TCLCF n’avait pas marché dans le cadre de cette mobilisation depuis 10 ans, puisque l’événement se déroule aux 5 ans et que le dernier a pris cours en pleine pandémie. Marie-Eve Surprenant était ravie de ce retour aux sources.
«On trouve ça important aussi de faire des actions régionales et locales pour montrer que le mouvement des femmes est bien présent et vivant, est actif et porte les revendications des Lavalloises», conclut la travailleuse lavalloise.
Mouvement international
Cette action régionale s’inscrit dans une série de mobilisations locales qui ont culminé lors d’un grand rassemblement national le 18 octobre, à Québec.
Deux dizaines de milliers de femmes des quatre coins de la province étaient réunies au pied de l’Assemblée nationale pour porter leurs revendications, dont une délégation lavalloise de plus de 200 personnes menée par la TCLCF.
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