Six humoristes habitant ou ayant habité Laval ont foulé la scène du Théâtre Marcellin-Champagnat (TMC) lors du spectacle d’ouverture du nouveau festival d’humour de la région, le 20 septembre.
Pour le coup d’envoi de Laval en Rires, la comédie est restée très locale, avec de nombreuses blagues sur les quartiers de la ville.
«Combien de personnes viennent d’Auteuil? a demandé Olivier Martineau, le dernier à présenter son numéro. Trois? Il ne doit plus rester grand monde là-bas.»
Le résident de Chomedey Kevin Raphael a quant à lui parlé des «gens riches» de Vimont et des «gens bizarres» du Collège Laval.
Le complexe que les banlieues peuvent avoir envers Montréal a été abordé par l’ancien Vimontois Étienne Dano. «Montréal, tu ne te déplaces jamais, s’est-il lamenté en personnifiant le « 450 ». J’aimerais que tu passes me voir. Je veux que tu saches que j’ai plus que des autoroutes, j’ai des sentiments.»
Jacob Ospian et Martin Turgeon ont également présenté des numéros.
Fierté
La première édition de l’événement, en cours jusqu’au 30 septembre, n’a pas réussi à faire salle comble. En début de spectacle, l’assistance a été invitée à s’avancer pour profiter des sièges vides sur le devant. Environ le tiers des places étaient prises, soit 250 sur 750 places.
Malgré tout, le festival était une source de fierté pour l’animateur Eddy King. «Tu viens de Rosemère? s’est-il adressé à un spectateur. Vous avez un festival à Rosemère? Voilà!»
Au fil de la soirée, les artistes ont fait sentir aux spectateurs qu’il est bon d’être Lavallois. «Montréal se trouve plus hot, mais nous sommes assez intelligents pour tourner à droite sur une lumière rouge», a plaisanté Étienne Dano.
Pauly Shore
Le 26 septembre, c’était au tour de Pauly Shore de se présenter au TMC. Tête d’affiche du festival et vedette hollywoodienne des années 1990, l’humoriste a été accueilli avec bruit par des fanatiques lavallois.
Le spectacle anglophone, intitulé Pauly Shore is not dead, a mis en scène Mike Patterson et Sandy Danto avant l’acteur connu pour ses rôles dans Encino Man et Totally Pauly.
«Si je suis la plus grande star de l’événement, ça ne va pas bien à Laval», a-t-il plaisanté.
Des activités extérieures gratuites, axées sur la famille, ont lieu à la Place Laval en Rires, au Centropolis, jusqu’à la fin du festival. Le Courrier Laval invite ses lecteurs à sa tante, installée à l’entrée, pour courir la chance de gagner des prix.