La Ville de Laval a adhéré au programme Ville amie des abeilles de l’organisme à but non lucratif Pollinator Partnership Canada.
La troisième plus grande ville au Québec fera ainsi partie d’un réseau nord-américain de municipalités mobilisées pour la protection des pollinisateurs.
Partenariat
Le programme Ville amie des abeilles (Bee City Canada), de l’organisme à but non lucratif Pollinator Partnership Canada, a été initié en 2015 et a pour mission d’encourager les municipalités et d’autres organisations publiques ou privées à passer à l’action pour protéger les pollinisateurs.
L’organisme accompagne les villes adhérentes en leur offrant des programmes les aidant à atteindre leurs objectifs.
La Ville de Laval se penchera donc sur les différents projets qui permettront de concrétiser son engagement.
Détails supplémentaires
Notons que dans son communiqué, la Ville de Laval mentionne que la protection des insectes pollinisateurs comme les abeilles s’inscrit d’ailleurs dans la vision stratégique de la Ville, qui souhaite protéger et mettre en valeur ses milieux naturels et la biodiversité.
«Celle-ci s’engage donc à créer, maintenir et améliorer l’habitat des pollinisateurs ainsi qu’à informer et sensibiliser sa communauté et ses employés à propos de leur importance», ajoute-t-on dans cette sortie publique.
«Les pollinisateurs sont indispensables à la préservation de la biodiversité et contribuent au maintien de la sécurité alimentaire. Il faut savoir qu’environ 40 % de notre garde-manger dépend d’eux, alors que près de 25 % des abeilles sont menacées d’extinction. Il faut agir!», d’affirmer Alexandre Warnet, membre associé du comité exécutif responsable de l’environnement, de la transition écologique et de l’urgence climatique et conseiller municipal de Laval-des-Rapides, via communiqué.
Autres actions
Rappelons aussi que Laval est désignée Ville amie des monarques depuis 2020.
Des actions sont donc déjà posées en faveur de la biodiversité et de la protection des monarques, soit la distribution de graines d’asclépiade aux citoyens, l’ajout d’asclépiades et d’autres plantes nectarifères indigènes sur des terrains municipaux, parcs et jardins communautaires.
De plus, une campagne de communication et des activités de sensibilisation, l’implantation de mesures de conservation des milieux naturels ainsi que l’adoption en 2021 d’une règlementation sur l’usage des pesticides ont été mises de l’avant. (B.L.)