Le développement de nouvelles infrastructures et des équipements s’accaparera la part du lion, alors que le Programme triennal d’immobilisations (PTI 2016-2018) prévoit allouer 42 % de cette enveloppe budgétaire à la protection et la réhabilitation des actifs existants.
Projets urbains
Au chapitre du développement économique proprement dit, l’administration Demers a identifié quatre projets urbains structurants pour lesquels elle allongera 43 M$.
Cette injection de fonds publics suscitera des investissements privés de plus d’un milliard de dollars, fait-on valoir.
Ainsi, la Ville facilitera l’émergence d’un centre-ville au moyen d’un investissement de 22 M$ dans les infrastructures municipales du quadrilatère Montmorency-Concorde.
Un montant de 15 M$ servira à la revitalisation des secteurs voisinant avec les stations de métro de la Concorde et Cartier et une troisième enveloppe, celle-là de 6 M$, soutiendra le redéveloppement du secteur Val-Martin, l’un des quartiers les plus défavorisés de l’île Jésus.
Qui plus est, Laval consacrera 40 M$ par année pour amener les infrastructures utiles et ainsi permettre le développement dans de nouveaux secteurs.
Autres secteurs
D’ici 2019, c’est tout près de 500 M$ qui seront consentis au développement.
Un peu plus de 10 % de cette somme servira un ambitieux plan nature à la faveur de nouveaux parcs, berges et boisés, mais également du maintien des aménagements de villégiature existants.
Par ailleurs, des investissements de 26 M$ cibleront la mobilité active au profit d’un développement accéléré du réseau cyclable et piétonnier.
La rénovation de quatre arénas nécessitera pour sa part des déboursés de 23 M$, alors que la Ville prévoit pour la même période rénover autant de bibliothèques et débuter la construction d’une nouvelle bibliothèque dans le secteur St-François.
Mise à niveau
En termes de renouvellement des infrastructures, la Ville annonce des investissements de 194 M$ pour la mise aux normes de ses réseaux d’aqueduc et d’égout et ses stations de pompage et usines d’épuration.
De ce montant, 16,8 M$ permettront «d’atténuer le problème des surverses», un enjeu environnemental qui se pose également comme le principal obstacle au développement à Laval.
En clair, les surverses correspondent au trop-plein d’eau que les usines d’épuration n’arrivent pas à traiter lors de fortes averses, avec pour résultat que les eaux usées et pluviales se déversent directement dans nos rivières.
Enfin, si la Ville avait l’habitude de ne réaliser que 45 % des investissements projetés au PTI, le directeur général, Serge Lamontagne, a indiqué que des mesures avaient été mises en place afin d’améliorer le bilan de ces réalisations.