En juillet, la Ville s’est finalement rendue aux arguments de ces résidents et a fait suspendre les travaux qui n’ont toujours pas repris.
Voilà ce qu’on a appris à la séance du conseil du 5 septembre, où l’affaire a rebondi.
Responsable technique pour les travaux de construction du centre, Mohamed Eloukid est venu au micro pour dénoncer le Service d’urbanisme qu’il juge de mauvaise foi dans les présentes négociations.
«On nous demande de signer un document qui n’a rien à voir avec le constat d’infraction mineure. [La Ville en fait] une condition sine qua non à la reprise des travaux», a-t-il signifié au maire Marc Demers, tout en lui rappelant que le «projet dûment autorisé» implique plusieurs millions de dollars.
Lieu de culte
En réplique, M. Demers a exposé les faits.
Outre la présence d’un sous-sol qui ne figure pas au permis, il a évoqué un problème d’usage.
«Il y a eu des affiches et des déclarations de faites [à l’effet] que ce serait un lieu de culte», a-t-il enchaîné après avoir mentionné que la demande de permis déposée à la Ville concernait la construction d’un centre culturel et communautaire, ce que permet le zonage en vigueur.
En entrevue au Courrier Laval en mai dernier, le porte-parole du Centre culturel islamique de Laval, Rafik Sekkat, minimisait les problèmes de stationnement sur rue, affirmant qu’à part le vendredi l’aire de stationnement du 1330, Antonio suffisait largement pour les cinq prières quotidiennes.
«Si on veut ériger un lieu de culte, on fait une demande de permis pour un lieu de culte», a poursuivi M. Demers avant d’ajouter que l’administration municipale verrait à les accompagner dans le choix d’un endroit plus approprié.
Grogne
Rappelons que la délivrance de permis de démolition et de reconstruction de ce centre servant notamment de lieu de prière avait soulevé l’ire de résidents habitant cette rue située au quadrant sud-est du Chemin du Souvenir et du boulevard Curé-Labelle, à Chomdey.
«Ce n’est plus un centre communautaire, mais une mosquée», avait lancé au maire un voisin lors de la séance du conseil du mois de mai. L’achalandage de ce centre leur rendait déjà la vie impossible, et ce, depuis des années, s’entendaient pour dire la demi-douzaine de citoyens excédés venus prendre publiquement la parole.
Tous étaient aux abois d’apprendre que l’immeuble alors en chantier serait deux fois et demie plus grand que l’ancien bâtiment.
En juillet, la Ville s’est finalement rendue aux arguments de ces résidents et a fait suspendre les travaux qui n’ont toujours pas repris.
Voilà ce qu’on a appris à la séance du conseil du 5 septembre, où l’affaire a rebondi.
Responsable technique pour les travaux de construction du centre, Mohamed Eloukid est venu au micro pour dénoncer le Service d’urbanisme qu’il juge de mauvaise foi dans les présentes négociations.
«On nous demande de signer un document qui n’a rien à voir avec le constat d’infraction mineure. [La Ville en fait] une condition sine qua non à la reprise des travaux», a-t-il signifié au maire Marc Demers, tout en lui rappelant que le «projet dûment autorisé» implique plusieurs millions de dollars.
Lieu de culte
En réplique, M. Demers a exposé les faits.
Outre la présence d’un sous-sol qui ne figure pas au permis, il a évoqué un problème d’usage.
«Il y a eu des affiches et des déclarations de faites [à l’effet] que ce serait un lieu de culte», a-t-il enchaîné après avoir mentionné que la demande de permis déposée à la Ville concernait la construction d’un centre culturel et communautaire, ce que permet le zonage en vigueur.
En entrevue au Courrier Laval en mai dernier, le porte-parole du Centre culturel islamique de Laval, Rafik Sekkat, minimisait les problèmes de stationnement sur rue, affirmant qu’à part le vendredi l’aire de stationnement du 1330, Antonio suffisait largement pour les cinq prières quotidiennes.
«Si on veut ériger un lieu de culte, on fait une demande de permis pour un lieu de culte», a poursuivi M. Demers avant d’ajouter que l’administration municipale verrait à les accompagner dans le choix d’un endroit plus approprié.
Grogne
Rappelons que la délivrance de permis de démolition et de reconstruction de ce centre servant notamment de lieu de prière avait soulevé l’ire de résidents habitant cette rue située au quadrant sud-est du Chemin du Souvenir et du boulevard Curé-Labelle, à Chomdey.
«Ce n’est plus un centre communautaire, mais une mosquée», avait lancé au maire un voisin lors de la séance du conseil du mois de mai. L’achalandage de ce centre leur rendait déjà la vie impossible, et ce, depuis des années, s’entendaient pour dire la demi-douzaine de citoyens excédés venus prendre publiquement la parole.
Tous étaient aux abois d’apprendre que l’immeuble alors en chantier serait deux fois et demie plus grand que l’ancien bâtiment.