Il aura fallu six mois à l’administration Demers pour combler le poste d’ombudsman de la Ville.
Le 2 février, le conseil municipal a entériné la nomination de Nathalie Blais, qui entrera officiellement en fonction au retour de la relâche scolaire, le 8 mars.
Elle succède à Me Nadine Mailloux qui, à la fin du mois de juillet 2020, quittait Laval après sept ans de service pour occuper le poste d’ombudsman à la Ville de Montréal.
Feuille de route
Mme Blais a œuvré, entre autres, à la défense des droits des patients dans le secteur de la santé, a souligné le maire suppléant, Stéphane Boyer.
Son «parcours professionnel» et son «expérience» attestent de «sa capacité à occuper ce poste aux hautes responsabilités», peut-on lire dans le communiqué annonçant sa nomination.
On y ajoute qu’«elle détient de fortes aptitudes en résolution de problème et en gestion des risques, lesquelles seront utiles aux citoyens et aux citoyennes de Laval ainsi qu’à l’organisation dans son ensemble. Les personnes et les groupes qui feront appel à Mme Blais pourront compter sur son jugement objectif et son intégrité, dans le cas où il y a motif à enquête quant au respect de leurs droits».
Bachelière en droit de l’Université de Montréal, Nathalie Blais est détentrice d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) ainsi que d’une maîtrise en gestion et développement des organisations de l’Université Laval.
Rôle majeur
L’ombudsman joue «un rôle majeur au sein de la Ville», n’a pas manqué de rappeler M. Boyer.
Indépendant de l’administration municipale, l’ombudsman a pour mandat de s’assurer que les citoyens sont desservis de façon respectueuse et équitable par la Ville.
Le titulaire de cette charge «intervient ou enquête chaque fois qu’il a des motifs raisonnables de croire qu’une personne ou un groupe de personnes a été lésé ou est vraisemblablement susceptible de l’être par l’acte ou l’omission de la Ville, d’un organisme paramunicipal ou de leurs employés respectifs.»
Dans le cadre de ses fonctions, l’ombudsman présente également des recommandations au conseil municipal avec l’objectif d’améliorer les procédures administratives de la Ville.
En 2019, le Bureau de l’ombudsman de Laval a ouvert un nombre record de
793 dossiers, équivalant à une augmentation de 24 %. Dans 6 cas sur 10, ces plaintes soumises par les citoyens avaient été traités à l’intérieur d’un délai de 30 jours.