Celle-ci n’aura interrompu qu’une seule journée les services des trois lignes de trains de banlieue de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), puisque tard en après-midi, lundi, la ministre fédérale du Travail, Kellie Leitch, a annoncé la fin du conflit entre les deux parties.
Les Lavallois habitués de prendre le train aux gares de Sainte-Rose et Vimont, sur la ligne en partance de Saint-Jérôme, ont, bien sûr, dû réorganiser leur trajet pour aller au boulot.
Cependant, la situation a été un peu moins importante que le scénario appréhendé par la STL, pour la période de pointe du matin.
«Il faut croire que les gens se sont organisés autrement», a indiqué Marie-Céline Bourgault, directrice des communications et marketing à la STL.
Vers les métros
L’achalandage habituel est de plus de 1000 personnes pour les 2 gares. La STL a fait le transport d’environ 150 personnes avec les navettes spéciales vers les métros, toujours lundi matin, et plusieurs autres ont aussi été dirigées vers le service régulier.
«On avait sur place trois autobus à la gare Sainte-Rose et un à la gare Vimont pour coordonner le tout», indique Luc Sureau, qui organise les transports à la direction de la STL.
Les données de charge avaient déjà été fournies par l’AMT la semaine dernière. La Société était bien préparée pour la semaine à venir.
«En plus des données de notre service régulier, on avait tous les éléments nécessaires, afin de prendre des décisions pour intervenir», ajoute M. Sureau.
Covoituage
À l’instar d’autres utilisateurs du train de banlieue, Christine Marsolais, une Lavalloise qui travaille à Montréal, a dû opter pour le covoiturage, afin de se rendre à la station de métro Montmorency.
«Je n’ai pas été prise au dépourvue, étant donné que j’ai écouté les nouvelles en fin de semaine, a exprimé celle qui prend chaque matin le train à la gare Sainte-Rose. J’ai demandé un lift à mon mari. Je suis chanceuse, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.»
Rappelons que les membres de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) demandaient que leur employeur, le Canadien Pacifique, revoie leurs conditions et horaires de travail.