«En des endroits précis, la qualité de l’eau permettrait la baignade», illustre-t-il en consultant les premiers relevés de la campagne d’échantillonnage en rive.
Mais le problème, d’enchaîner d’un même souffle M. Benoît, c’est le phénomène des surverses lié aux débordements des réseaux d’égout municipaux lors de fortes précipitations.
En pareil cas, on constate d’importantes variations de concentration de contaminants susceptibles de faire brusquement basculer d’«excellente» à «très mauvaise» la qualité de l’eau.
En chiffres absolus, on parle d’une concentration passant de moins de 20 coliformes fécaux par 100mL à plus d’un millier.
Pour mettre le tout en perspective, la baignade et autres contacts directs avec l’eau sont compromis dès qu’on excède le seuil des 200 coliformes fécaux, selon la classification établie par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Échantillonnage
En saison estivale, en partenariat avec le Ministère et l’organisme Éco-Nature, la Ville effectue une campagne d’échantillonnage d’eau des rives ceinturant l’île Jésus.
En juillet et août, près de 500 échantillons sont prélevés au total de 32 stations réparties également sur la rivière des Prairies et la rivière des Mille Îles.
Extraits aux mêmes endroits depuis une quinzaine d’années, question de suivre l’évolution de la qualité de l’eau des rives, ces échantillons sont relevés à raison d’une fois par semaine sur la rivière des Prairies, alors que la rivière des Mille Îles fait l’objet d’une série de trois mesures en autant de jours successifs de façon hebdomadaire.
Cette fréquence accrue s’explique par les «rives plus accessibles pour la mise en valeur» de la rivière des Mille Îles qui abrite le plus grand espace faunique protégé de la région métropolitaine, mentionne Gilles Benoît.
Premiers résultats
La première mesure de l’été, effectuée le 13 juillet, a révélé une qualité d’eau particulièrement remarquable sur les rives lavalloises de la rivière des Prairies.
À l’exception d’une station de prélèvement, le tableau synthèse mis en ligne sur le site de la Ville affiche des seuils largement sous le seuil des 100 unités formant des colonies (UFC) par 100 ml.
Même que 5 stations de prélèvement présentent une «excellente» qualité d’eau avec moins de 20 coliformes fécaux par 100 millilitres d’eau.
Celles-ci étaient situées rue du Barrage (Duvernay), rue Donck à la berge du Crochet (Laval-des-Rapides), rue de l’Escaut (Chomedey), rue Pariseau (Îles-Laval) et à la marina de Laval-sur-le-Lac.
La veille des relevés, on avait enregistré 1 mm de précipitation.
Quant aux échantillons prélevés le long de la rivière des Mille Îles les 10, 11 et 12 juillet, ils indiquaient majoritairement une eau jugée de «mauvaise qualité», quoique dépassant légèrement le seuil des 200 UFC/100ml permettant tous les usages récréatifs.
Précisons que la veille des deux premières mesures, la rivière avait reçu des précipitations de 2,8 et 1,9 ml, ce qui pourrait expliquer en partie ces résultats.
Cela dit, la qualité de l’eau y était, entre autres, «excellente» durant les trois jours à la hauteur de la rue les Érables, à Laval-sur-le-Lac, «bonne» durant les deux premières journées à la berge aux Quatre-Vents (Laval-Ouest) et à la hauteur de la rue Liverpool (Fabreville) et le 10 juillet aux berges des Baigneurs et du Garrot, à Sainte-Rose.
Classification de la qualité de l’eau utilisée pour les usages récréatifs |
||
Qualité de l’eau |
Coliformes fécaux/ |
Explication |
Excellente |
0-20 |
Tous les usages récréatifs permis |
Bonne |
21-100 |
Tous les usages récréatifs permis |
Médiocre |
101-200 |
Tous les usages récréatifs permis |
Mauvaise |
Plus de 200 |
Baignade et autres contacts directs avec l’eau compromis |
Très mauvaise |
Plus de 1000 |
Tous les usages récréatifs compromis |
«En des endroits précis, la qualité de l’eau permettrait la baignade», illustre-t-il en consultant les premiers relevés de la campagne d’échantillonnage en rive.
Mais le problème, d’enchaîner d’un même souffle M. Benoît, c’est le phénomène des surverses lié aux débordements des réseaux d’égout municipaux lors de fortes précipitations.
En pareil cas, on constate d’importantes variations de concentration de contaminants susceptibles de faire brusquement basculer d’«excellente» à «très mauvaise» la qualité de l’eau.
En chiffres absolus, on parle d’une concentration passant de moins de 20 coliformes fécaux par 100mL à plus d’un millier.
Pour mettre le tout en perspective, la baignade et autres contacts directs avec l’eau sont compromis dès qu’on excède le seuil des 200 coliformes fécaux, selon la classification établie par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Échantillonnage
En saison estivale, en partenariat avec le Ministère et l’organisme Éco-Nature, la Ville effectue une campagne d’échantillonnage d’eau des rives ceinturant l’île Jésus.
En juillet et août, près de 500 échantillons sont prélevés au total de 32 stations réparties également sur la rivière des Prairies et la rivière des Mille Îles.
Extraits aux mêmes endroits depuis une quinzaine d’années, question de suivre l’évolution de la qualité de l’eau des rives, ces échantillons sont relevés à raison d’une fois par semaine sur la rivière des Prairies, alors que la rivière des Mille Îles fait l’objet d’une série de trois mesures en autant de jours successifs de façon hebdomadaire.
Cette fréquence accrue s’explique par les «rives plus accessibles pour la mise en valeur» de la rivière des Mille Îles qui abrite le plus grand espace faunique protégé de la région métropolitaine, mentionne Gilles Benoît.
Premiers résultats
La première mesure de l’été, effectuée le 13 juillet, a révélé une qualité d’eau particulièrement remarquable sur les rives lavalloises de la rivière des Prairies.
À l’exception d’une station de prélèvement, le tableau synthèse mis en ligne sur le site de la Ville affiche des seuils largement sous le seuil des 100 unités formant des colonies (UFC) par 100 ml.
Même que 5 stations de prélèvement présentent une «excellente» qualité d’eau avec moins de 20 coliformes fécaux par 100 millilitres d’eau.
Celles-ci étaient situées rue du Barrage (Duvernay), rue Donck à la berge du Crochet (Laval-des-Rapides), rue de l’Escaut (Chomedey), rue Pariseau (Îles-Laval) et à la marina de Laval-sur-le-Lac.
La veille des relevés, on avait enregistré 1 mm de précipitation.
Quant aux échantillons prélevés le long de la rivière des Mille Îles les 10, 11 et 12 juillet, ils indiquaient majoritairement une eau jugée de «mauvaise qualité», quoique dépassant légèrement le seuil des 200 UFC/100ml permettant tous les usages récréatifs.
Précisons que la veille des deux premières mesures, la rivière avait reçu des précipitations de 2,8 et 1,9 ml, ce qui pourrait expliquer en partie ces résultats.
Cela dit, la qualité de l’eau y était, entre autres, «excellente» durant les trois jours à la hauteur de la rue les Érables, à Laval-sur-le-Lac, «bonne» durant les deux premières journées à la berge aux Quatre-Vents (Laval-Ouest) et à la hauteur de la rue Liverpool (Fabreville) et le 10 juillet aux berges des Baigneurs et du Garrot, à Sainte-Rose.
Classification de la qualité de l’eau utilisée pour les usages récréatifs |
||
Qualité de l’eau |
Coliformes fécaux/ |
Explication |
Excellente |
0-20 |
Tous les usages récréatifs permis |
Bonne |
21-100 |
Tous les usages récréatifs permis |
Médiocre |
101-200 |
Tous les usages récréatifs permis |
Mauvaise |
Plus de 200 |
Baignade et autres contacts directs avec l’eau compromis |
Très mauvaise |
Plus de 1000 |
Tous les usages récréatifs compromis |