«Il faut un règlement simple, facile, efficace et qui ne coûte rien aux citoyens ou qu’il soit à tout le moins le moins cher possible», a déclaré à chaud le chef de l’opposition officielle, Jean-Claude Gobé, à l’issue de la conférence de presse tenue à l’hôtel de ville, le 8 février.
Conflit d’intérêts
Quant à l’obligation de faire stériliser et micropucer ses chiens et ses chats, il déplore que cela engendrera des dépenses importantes aux propriétaires d’animaux.
Cela dit, il trouve gênant que ces mesures aient été recommandées par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec. «Il y a légèrement un conflit d’intérêts», avance-t-il.
Annonce hâtive
Le chef du Parti Laval, Michel Trottier, dénonce pour sa part le fait que l’on annonce la nouvelle politique avant même qu’elle soit adoptée par le conseil municipal.
Les élus Pierre Anthian et Jean Coupal se joignent à leur chef pour revendiquer «le droit aux citoyens de s’exprimer et d’être consultés avant d’adopter une nouvelle réglementation qui bouleversera la possession d’animaux à Laval».
«À 15$ la licence, c’est pratiquement un million de plus que l’administration Demers va chercher dans les poches des citoyens», déplore M. Anthian en évoquant les 60 000 chats recensés sur le territoire en 2014.
Gratuité
La veille au conseil, l’élu indépendant de L’Orée-des-Bois, Alain Lecompte, avait plutôt suggéré la gratuité des licences pour tous les chiens et chats comme cela se fait à Sainte-Marthe dans Vaudreuil-Soulanges, Rivière-du-Loup et Montréal-Nord, a-t-il fait valoir.
Voilà un des deux amendements qu’il entend proposer avant l’adoption du nouveau règlement lors du prochain conseil municipal, le 14 mars.