Cette notation, qui représente la meilleure cote de crédit de toutes les municipalités au Québec, reflète la qualité de la gestion financière de la Ville.
On pense notamment à l’approche préconisée en matière de planification des dépenses d’immobilisations, laquelle s’avère efficace à soutenir une croissance économique rapide, précise-t-on.
Réactions
«Ce qui m’enchante le plus, c’est le fait que notre bonne cote provient en partie de la qualité de notre gestion […] La stabilité politique est également identifiée comme un facteur déterminant et je m’en réjouis», a soutenu le maire Marc Demers par voie de communiqué.
La rapide mise en œuvre de sa planification stratégique, l’intégration de la nouvelle loi sur les régimes de retraite (loi 15) et la gestion vigilante de sa dette et de ses liquidités sont également évoquées.
«Nous constatons que S&P apprécie que nous préparions et présentions notre programme triennal d’immobilisations par programmes et par projets tout en indiquant les sources de financement sur la même période», a commenté le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne.
Remontée
On se rappellera qu’à pareille date il y a quatre ans, dans la foulée des perquisitions menées par l’Unité permanente anticorruption (UPAQ) à l’hôtel de ville et la démission du maire Gilles Vaillancourt en pleine disgrâce, Standard & Poor’s avait décoté la Ville de Laval.
Depuis, cette cote alors abaissée à «AA-» avec perspective «stable» a été revue à la hausse en 2013 et 2014 avant d’être maintenue à «AA» avec perspective «stable», l’an dernier.