Chaque année, ce sont 40 millions $ de contenants consignés qui ne sont pas réclamés.
Cette somme équivaut à environ 700 millions canettes et bouteilles qui ne sont pas rapportées chez les détaillants.
Ainsi, Consigneco, organisme qui fait la promotion de la consigne, rappelle à la population québécoise les nombreux avantages de cette technique de récupération.
En effet, en plus de certifier le recyclage de la totalité d’une canette à l’infini et son retour sur les tablettes en moins de 60 jours, la consigne «optimise nos déplacements à l’épicerie» et peut «servir à financer nos organismes locaux».
En effet, en une seule journée, une collecte de quartier bien organisée peut permettre d’amasser jusqu’à 4000$.
Rappelons que le Québec est un pionnier de la consigne en Amérique du Nord, alors qu’elle y a été instaurée il y a plus de 200 ans. (C.R.)