Cette réunion fait suite à une invitation à rencontrer tous les candidats des différents partis jusqu’aux élections du 7 avril prochain. Pour le moment, seul le parti de François Legault a répondu à l’appel.
M. Demers lui a fait part de huit priorités connues du gouvernement, déjà entamées, qu’il aimerait voir complétées pour les Lavallois sitôt le nouveau gouvernement en place. Il a demandé aux candidats de se prononcer sur ces enjeux, l’objet de la rencontre, mais ils n’ont pu le faire, aucun n’ayant reçu au préalable la liste des priorités.
«Le politique, c’est l’art du possible, a fait valoir Joseph Dydzak, candidat dans Vimont. C’est certain que si nous sommes députés, nous travaillerons fort pour Laval. Les ressources sont de plus en plus limitées et les demandes en croissance, mais de promettre des choses dont on ne connaît pas les montants, c’est impossible.»
Le maire leur a demandé de prendre du recul, afin d’en discuter entre eux, et de lui donner des réponses claires sur les actions que les candidats compteraient faire pour les demandes énumérées.
Rappelons que la Ville a dévoilé publiquement sa liste de priorités pour la région en matière d’investissements, d’environnement et de logement social la semaine passée.
Demandes de la Ville aux partis
Investir 15 M$ de plus dans le projet de la Place Bell, considérant la nouvelle estimation du coût global de 200 M$
Désigner Laval comme ville mandataire pour la création de logements sociaux
Respecter les délimitations des cotes de crues et des zones inondables qui seront inscrites dans le nouveau schéma d’aménagement
Prolonger la réserve foncière de deux ans sur les propriétés des trois grandes îles de Laval (à échéance en juin 2014) et de procéder à l’expropriation de ce territoire
Assurer le financement pour mener à terme la phase II du Programme d’assainissement des eaux
Doter la région d’un programme financier pour la mise en œuvre du Plan de développement de la zone agricole. Établir le siège social de l’Institut du transport électrique du Québec à Laval
Investir les 3,6 M$ nécessaires à la réalisation du BioCentre Armand-Frappier