Le résultat négatif à la COVID-19 obtenu en l’espace de 24 heures par le maire Marc Demers, la semaine dernière, a fait réagir certains citoyens qui y voient une politique de deux poids, deux mesures.
Un citoyenne lavalloise soutient que son jeune garçon de six ans devait se faire dépister en raison de symptômes. Cinq jours plus tard, elle n’avait toujours pas reçu le résultat, ce qui forçait son fils à rester à la maison, et ce, même si les symptômes étaient disparus.
Elle dénonce aussi une attente de près de cinq heures dans les cliniques de dépistage lavalloises avant d’avoir pu passer son test.
Des sources proches du Courrier Laval, qui requéraient aussi l’anonymat, ont quant à elles dû attendre cinq et huit jours avant d’obtenir leur résultat négatif.
Le Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) de Laval explique cette situation par une hausse importante du nombre de tests effectués depuis le début de la rentrée scolaire.
On estime que cela peut prendre en moyenne de 3 à 4 jours pour connaître le verdict, alors que le temps moyen était de 36 heures il y a quelques semaines.
Plus de 900 tests quotidiens
Du 7 au 13 septembre, 6575 personnes sont allées se faire dépister, ce qui représente une augmentation de 1642 tests par rapport à la semaine précédente. Cela constitue une moyenne de 939 tests par jour, alors que le nombre s’élevait à 598 en date du 1er septembre.
Un sommet a d’ailleurs été observé le 8 septembre avec 1094 personnes testées.
«L’attente est plus longue, mais il faut prendre en compte qu’il y a beaucoup plus de tests que lors des dernières semaines, expliquait Judith Goudreau, porte-parole du CISSS, plus tôt la semaine dernière. Notre but est de revenir à la moyenne précédente et c’est pour cela que nous avons mis de nouvelles mesures en place.»
On pense notamment à l’ajout de personnel dans les cliniques qui devrait avoir un impact sur la rapidité à informer les citoyens. L’organisation de santé prévoit aussi entreprendre une nouvelle façon de transmettre le résultat. Cela se ferait par texto et permettrait d’éviter de longs appels téléphoniques.
Heures d’attente
Cette hausse du nombre de tests effectués a également causé des délais d’attente importants dans les cliniques de dépistage sans rendez-vous.
Certains citoyens ont affirmé au Courrier Laval qu’ils ont dû attendre plusieurs heures avant de finalement décider de retourner chez eux.
Il s’agit d’une autre raison pour laquelle le CISSS de Laval a ajouté du personnel dans l’ensemble de ses centres de dépistage depuis le 9 septembre. Rappelons que l’organisation de santé a aussi procédé à l’ajout de nouvelles cliniques de dépistage, tout en lançant un appel de candidatures sur le site jecontribue.com pour permettre d’offrir un service plus rapide.
Il est tout de même recommandé de visiter le site de l’organisation de santé avant de se rendre dans l’une des cliniques pour prendre connaissance du temps d’attente. La prise de rendez-vous est une autre option offerte aux citoyens pour leur permettre de faire le test le plus rapidement possible.
Nouvelles cliniques
À titre de rappel, deux nouvelles cliniques de dépistage se sont ajoutées aux trois déjà existantes lors de la dernière semaine.
Elles sont situées au 1200, boulevard Chomedey et au 34-D, boulevard Cartier Ouest, dans Laval-des-Rapides.
Toutes deux fermées à l’heure du midi, la première est ouverte à tous les jours entre 9h et 16h45, alors que la seconde clinique l’est de 10h à 17h45.
Au 1200, boulevard Chomedey, il est important de ne pas utiliser la porte principale, mais bien celle située du côté sud du bâtiment. Les usagers doivent également s’assurer de stationner leur véhicule du côté nord de la bâtisse. Celui-ci est identifié «visiteurs 1200».
Les autres lieux de dépistage demeurent l’aréna Pierre-Creamer (Chomedey), l’ancien garage Autozoom (Fabreville) et l’unité mobile installée dans le stationnement de l’aréna Cartier (Laval-des-Rapides).