Le député de Vimont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éthique, Jean Rousselle, a demandé à la commissaire à l’éthique et à la déontologie, le 27 novembre, d’ouvrir une enquête au sujet de la députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif.
L’aile parlementaire du Parti libéral du Québec aurait appris «par le biais des médias» que l’élue de la Coalition avenir Québec (CAQ) recevrait toujours une rémunération de son ancien employeur, le Parc de l’Île Melville.
Celle-ci aurait également transféré au parc, situé à Shawinigan, des meubles qui se trouvaient au bureau de la précédente députée de Laviolette et qui sont la propriété de l’Assemblée nationale.
Dans sa réponse au député de Vimont, la commissaire a déjà confirmé l’ouverture d’une enquête visant la députée de Laviolette-Saint-Maurice en vertu de deux articles du Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale.
L’article 11 interdit de combiner son rôle de député à «tout poste ou toute autre fonction auquel correspond une rémunération ou un avantage tenant lieu de rémunération […] d’un organisme public.»
L’article 36, pour sa part, stipule qu’un élu doit utiliser les biens de l’État «pour des activités liées à l’exercice de sa charge.»
«La CAQ a toujours crié haut et fort qu’en matière d’éthique, c’était tolérance zéro, a souligné Jean Rousselle via communiqué. Aujourd’hui, nous invitons [François] Legault à prendre acte de la situation et à poser les gestes qu’il juge nécessaires à la lumière de ces nouvelles informations.» (A.G.D.)