«Il est temps de rétablir l’équilibre entre les besoins financiers de la ville et la capacité de payer des gens qui y habitent», affirmait-il, le 5 septembre.
Estimant le coût de cette mesure à quelque 20 M$, M. Gobé comblerait en partie ce manque à gagner avec les 10 M$ du Fonds Place-du-Souvenir, essentiellement constitué des sommes récupérées auprès de Gilles Vaillancourt.
Sans surprise, Jean-Claude Gobé abolirait ce Fonds qu’il qualifie de «politique, partisan et discrétionnaire confié à des amis du pouvoir».
En juin dernier, jour de l’annonce de ce Fonds visant à financer des projets pour les jeunes défavorisés, le chef de l’opposition officielle avait clamé haut et fort que la façon la plus équitable de redistribuer l’argent volé aux Lavallois était de la retourner aux payeurs de taxes.
Réserves financières
Toujours pour compenser cet allègement fiscal, une administration Gobé puiserait 12 M$ à même les sommes réservées à des fins particulières à la Ville, qui totalisaient 416 M$ au 31 décembre 2015.
«Même la vérificatrice générale de Laval a dit, l’an dernier, à Marc Demers qu’il n’avait aucune raison d’exagérer sur le compte de taxes des Lavallois», écrit le chef d’Action Laval tout en déplorant une hausse combinée de 6,5 % ces trois dernières années.
En 2016, l’ex-vérificatrice générale Michèle Galipeau, qui occupe aujourd’hui la même fonction à la Ville de Montréal, s’était penchée sur la gestion de l’excédent de fonctionnement affecté (40,7 M$), des réserves financières (325,5 M$) et des fonds réservés (49,6 M$), dont la somme avait plus que doublé en 5 ans.
Réaction
Au cabinet du maire Demers, on fait valoir que «depuis 2013, Laval affiche les plus faibles hausses de taxes des cinq plus grandes villes du Québec».
Le coût des services municipaux par habitant, ajoute le porte-parole François Brochu, est un des plus bas de la province.
«Nous croyons plutôt qu’il faut concentrer notre attention sur nos vrais enjeux comme créer des conditions propices à l’investissement et à l’emploi, améliorer les services municipaux, valoriser nos bois et rivières et prendre soin de nos citoyens les plus vulnérables. C’est là que se trouvent les véritables défis pour Laval.»
Niveau idéal
Tout en invitant les Lavallois à appuyer sa proposition de baisse de taxes sur le site clic.actionlaval.com/taxes, l’équipe de Jean-Claude Gobé juge qu’«il serait irresponsable de promettre une baisse plus prononcée [que 3 %] ou un gel sur plusieurs années».
Sans le nommer, elle cible ici le Parti Laval – Équipe Michel Trottier qui, à la fin du mois de mai, s’engageait à ne pas hausser les taxes des Lavallois pour les quatre années d’un premier mandat pour autant que l’indice des prix à la consommation (IPC) demeure sous la barre des 3 %. Pour mettre le tout en perspective, la dernière fois que le taux d’inflation a grimpé de plus de 3 % au pays remonte à plus de 25 ans.
«Les citoyens ont assez payé», soutenait alors le chef Michel Trottier, convaincu qu’«une saine gestion et un contrôle des dépenses permettront de pallier cette baisse de revenus».
Du côté du parti au pouvoir, le Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers refuse de participer «à la surenchère des partis d’opposition», précisant que leurs «propositions ne reposent que sur du vent».
«Il est temps de rétablir l’équilibre entre les besoins financiers de la ville et la capacité de payer des gens qui y habitent», affirmait-il, le 5 septembre.
Estimant le coût de cette mesure à quelque 20 M$, M. Gobé comblerait en partie ce manque à gagner avec les 10 M$ du Fonds Place-du-Souvenir, essentiellement constitué des sommes récupérées auprès de Gilles Vaillancourt.
Sans surprise, Jean-Claude Gobé abolirait ce Fonds qu’il qualifie de «politique, partisan et discrétionnaire confié à des amis du pouvoir».
En juin dernier, jour de l’annonce de ce Fonds visant à financer des projets pour les jeunes défavorisés, le chef de l’opposition officielle avait clamé haut et fort que la façon la plus équitable de redistribuer l’argent volé aux Lavallois était de la retourner aux payeurs de taxes.
Réserves financières
Toujours pour compenser cet allègement fiscal, une administration Gobé puiserait 12 M$ à même les sommes réservées à des fins particulières à la Ville, qui totalisaient 416 M$ au 31 décembre 2015.
«Même la vérificatrice générale de Laval a dit, l’an dernier, à Marc Demers qu’il n’avait aucune raison d’exagérer sur le compte de taxes des Lavallois», écrit le chef d’Action Laval tout en déplorant une hausse combinée de 6,5 % ces trois dernières années.
En 2016, l’ex-vérificatrice générale Michèle Galipeau, qui occupe aujourd’hui la même fonction à la Ville de Montréal, s’était penchée sur la gestion de l’excédent de fonctionnement affecté (40,7 M$), des réserves financières (325,5 M$) et des fonds réservés (49,6 M$), dont la somme avait plus que doublé en 5 ans.
Réaction
Au cabinet du maire Demers, on fait valoir que «depuis 2013, Laval affiche les plus faibles hausses de taxes des cinq plus grandes villes du Québec».
Le coût des services municipaux par habitant, ajoute le porte-parole François Brochu, est un des plus bas de la province.
«Nous croyons plutôt qu’il faut concentrer notre attention sur nos vrais enjeux comme créer des conditions propices à l’investissement et à l’emploi, améliorer les services municipaux, valoriser nos bois et rivières et prendre soin de nos citoyens les plus vulnérables. C’est là que se trouvent les véritables défis pour Laval.»
Niveau idéal
Tout en invitant les Lavallois à appuyer sa proposition de baisse de taxes sur le site clic.actionlaval.com/taxes, l’équipe de Jean-Claude Gobé juge qu’«il serait irresponsable de promettre une baisse plus prononcée [que 3 %] ou un gel sur plusieurs années».
Sans le nommer, elle cible ici le Parti Laval – Équipe Michel Trottier qui, à la fin du mois de mai, s’engageait à ne pas hausser les taxes des Lavallois pour les quatre années d’un premier mandat pour autant que l’indice des prix à la consommation (IPC) demeure sous la barre des 3 %. Pour mettre le tout en perspective, la dernière fois que le taux d’inflation a grimpé de plus de 3 % au pays remonte à plus de 25 ans.
«Les citoyens ont assez payé», soutenait alors le chef Michel Trottier, convaincu qu’«une saine gestion et un contrôle des dépenses permettront de pallier cette baisse de revenus».
Du côté du parti au pouvoir, le Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers refuse de participer «à la surenchère des partis d’opposition», précisant que leurs «propositions ne reposent que sur du vent».