L’histoire avait retenu l’attention des journaux et de la télévision. Il était 2h45 du matin quand les eaux ont crevé et que l’adrénaline a explosé dans la maisonnée.
Raquel, 22 ans, Justina, 6 ans, Aaliyah, 3 ans, ont pris place dans la camionnette, aux côtés de leur mère, pendant que leur grand-mère paternelle et leur père, le coach de football des Cheetahs du Collège Vanier Joe Culzac, prenaient place devant.
À ce moment, la giboulée faisait rage sur l’autoroute 13, direction le site du super hôpital du site Glen où se trouvent notamment les hôpitaux Montreal’s Children et Royal Victoria, ce dernier ayant été prévenu de l’arrivée imminente d’une naissance.
«Cependant, en chemin, trois sorties d’autoroute pour le centre-ville et le boulevard Décarie étaient bloquées, l’une par les déneigeuses, les autres par des détours, relate Joe Culzac qui pensait alors traverser le pont Champlain dans les deux sens pour atteindre le complexe hospitalier. La toute dernière issue, à la hauteur de l’avenue Atwater, était heureusement ouverte. J’ai continué de dire à ma femme de se concentrer sur ses respirations.»
À ce moment, la famille avait appelé le 911 pour un transport en ambulance, mais devant l’incertitude, Joe Culzac a continué de rouler pour finalement atterrir près des portes d’entrée des hôpitaux. Quand il se présente à l’une d’elles, qui est barrée, il aperçoit trois infirmières en pause. Quand il tape dans la porte pour les alerter, celles-ci craignent plutôt avoir affaire à un individu désagréable.
«Cette nuit-là a donné lieu à un grand travail d’équipe, relance fièrement la mère et conjointe Silvia. Joe a toujours gardé le contrôle de la situation et les filles se sont comportées avec calme, m’encourageant jusqu’à la fin.»
La naissance de Jasmine
Le père revient au véhicule et dirige sa petite troupe vers le Montreal’s Children où il n’obtient pas plus de succès.
«J’ai regardé Silvia et lui ai dit qu’on n’avait pas le choix, il fallait qu’elle accouche maintenant, d’autant plus que j’apercevais la tête déjà sortie du bébé, continue l’homme encore admiratif de son épouse. Je lui ai dit de donner tout ce qu’elle a et de pousser!»
Le papa attrape alors le bambin par les épaules et le prend dans ses bras. Penché sur la minuscule Jasmine, il la colle contre lui, faisant rempart au froid entre elle et l’hiver en furie. C’est à ce moment qu’une infirmière arrive derrière et réalisera toute la gravité de l’affaire. En quelques instants, une alerte bleue est déclenchée. Bientôt, une vingtaine de gens du personnel médical, dont six à sept médecins, prennent charge de la maman et du bébé naissant.
«Je ne souhaite à aucune femme de donner naissance dans une auto, souligne une Silvia reconnaissante envers le personnel hospitalier. Nous avons été chanceux que ça se passe près d’un hôpital. J’ai eu beaucoup d’attention, support et de soins. Quand les gens nous en parlent aujourd’hui, nous réalisons que nous n’avions pas le temps d’être nerveux. Nous réagissions à la cascade d’événements.»
Hommage filial
«Ma mère, c’est la femme la plus forte au monde, de résumer Raquel, l’aînée, heureuse d’avoir vu sa famille s’agrandir d’un membre supplémentaire. Elle fait tout pour nous. C’est jamais la routine. Il y a toujours des extras, que ce soit un menu dégustation ou une soirée spéciale d’anniversaire.»
Plutôt qu’être assombrie par le sort, la demeure de Silvia Ortega-Culzac résonnera des cris et rires de son club renouvelé de filles durant la prochaine fête des Mères, à moins que ce soit pendant l’un des célèbres week-ends cinéma dont elle a le secret.
L’histoire avait retenu l’attention des journaux et de la télévision. Il était 2h45 du matin quand les eaux ont crevé et que l’adrénaline a explosé dans la maisonnée.
Raquel, 22 ans, Justina, 6 ans, Aaliyah, 3 ans, ont pris place dans la camionnette, aux côtés de leur mère, pendant que leur grand-mère paternelle et leur père, le coach de football des Cheetahs du Collège Vanier Joe Culzac, prenaient place devant.
À ce moment, la giboulée faisait rage sur l’autoroute 13, direction le site du super hôpital du site Glen où se trouvent notamment les hôpitaux Montreal’s Children et Royal Victoria, ce dernier ayant été prévenu de l’arrivée imminente d’une naissance.
«Cependant, en chemin, trois sorties d’autoroute pour le centre-ville et le boulevard Décarie étaient bloquées, l’une par les déneigeuses, les autres par des détours, relate Joe Culzac qui pensait alors traverser le pont Champlain dans les deux sens pour atteindre le complexe hospitalier. La toute dernière issue, à la hauteur de l’avenue Atwater, était heureusement ouverte. J’ai continué de dire à ma femme de se concentrer sur ses respirations.»
À ce moment, la famille avait appelé le 911 pour un transport en ambulance, mais devant l’incertitude, Joe Culzac a continué de rouler pour finalement atterrir près des portes d’entrée des hôpitaux. Quand il se présente à l’une d’elles, qui est barrée, il aperçoit trois infirmières en pause. Quand il tape dans la porte pour les alerter, celles-ci craignent plutôt avoir affaire à un individu désagréable.
«Cette nuit-là a donné lieu à un grand travail d’équipe, relance fièrement la mère et conjointe Silvia. Joe a toujours gardé le contrôle de la situation et les filles se sont comportées avec calme, m’encourageant jusqu’à la fin.»
La naissance de Jasmine
Le père revient au véhicule et dirige sa petite troupe vers le Montreal’s Children où il n’obtient pas plus de succès.
«J’ai regardé Silvia et lui ai dit qu’on n’avait pas le choix, il fallait qu’elle accouche maintenant, d’autant plus que j’apercevais la tête déjà sortie du bébé, continue l’homme encore admiratif de son épouse. Je lui ai dit de donner tout ce qu’elle a et de pousser!»
Le papa attrape alors le bambin par les épaules et le prend dans ses bras. Penché sur la minuscule Jasmine, il la colle contre lui, faisant rempart au froid entre elle et l’hiver en furie. C’est à ce moment qu’une infirmière arrive derrière et réalisera toute la gravité de l’affaire. En quelques instants, une alerte bleue est déclenchée. Bientôt, une vingtaine de gens du personnel médical, dont six à sept médecins, prennent charge de la maman et du bébé naissant.
«Je ne souhaite à aucune femme de donner naissance dans une auto, souligne une Silvia reconnaissante envers le personnel hospitalier. Nous avons été chanceux que ça se passe près d’un hôpital. J’ai eu beaucoup d’attention, support et de soins. Quand les gens nous en parlent aujourd’hui, nous réalisons que nous n’avions pas le temps d’être nerveux. Nous réagissions à la cascade d’événements.»
Hommage filial
«Ma mère, c’est la femme la plus forte au monde, de résumer Raquel, l’aînée, heureuse d’avoir vu sa famille s’agrandir d’un membre supplémentaire. Elle fait tout pour nous. C’est jamais la routine. Il y a toujours des extras, que ce soit un menu dégustation ou une soirée spéciale d’anniversaire.»
Plutôt qu’être assombrie par le sort, la demeure de Silvia Ortega-Culzac résonnera des cris et rires de son club renouvelé de filles durant la prochaine fête des Mères, à moins que ce soit pendant l’un des célèbres week-ends cinéma dont elle a le secret.