Sur la 24e rue, à la hauteur de la 25e avenue, un homme démolit tranquillement son sous-sol, où les champignons commencent déjà à prendre leur aise.
« Je vis dans la dernière maison inondée de la rue, dit d’entrée de jeu ce chauffeur de Téo Taxi. L’eau n’allait pas plus loin, à cause de la côte à monter. Mais l’eau montait beaucoup trop vite. »
Depuis, la situation s’est stabilisée. Vendredi, de bons samaritains sont même venus l’aider à empiler des débris et des biens condamnés sur le bord du chemin.
« C’est apprécié, dit-il. Par contre là, j’attends l’évaluateur du gouvernement avant d’aller plus loin dans la démolition de mon sous-sol. Je ne sais plus ce que je dois faire. »
Son assureur lui a confirmé qu’il n’était pas couvert pour ce débordement. Il a donc bien hâte de connaître le montant que le gouvernement lui accordera.
« Moralement, je ne sais pas, je crois que ça va, dit-il. Ce sont les montants qui me découragent. »
Il fait référence aux soumissions qu’il a demandées. L’une annonce une démolition de 6500 $, l’autre une reconstruction de plus de 26 000 $.
« C’est facile de démolir, mais ne me donner pas une crowbar parce que la maison risque de me tomber dessus, tente-t-il de rigoler. Ça fait huit ans que je vis ici. J’aurais dû rester à Montréal, je n’aurais pas vécu cette situation. »
Bloquée par un pont
Du côté des îles de Laval, la vie reprend tranquillement son cours.
« On a bien fait de rester ici, affirme Marie-Josée Lessard, une résidente de l’île Verte qui a tenu le fort pendant la crue. On a sauvé la maison. On a eu à peine d’eau. »
Pendant le siège, la famille est venue les appuyer.
« On avait des tours de garde, raconte-t-elle. On se promenait en bateau. »
Samedi, avec une équipe de la Ville, Mme Lessard nettoyait son terrain et ramassait les sacs de sable. Seule ombre au tableau, le pont construit par les militaires longe toute la façade de son terrain.
« On n’a plus accès à notre garage par la route, explique-t-elle. Le pont nous bloque. On en a pour des mois et des mois. Espérons que ce ne soit pas des années. »
Sur la 24e rue, à la hauteur de la 25e avenue, un homme démolit tranquillement son sous-sol, où les champignons commencent déjà à prendre leur aise.
« Je vis dans la dernière maison inondée de la rue, dit d’entrée de jeu ce chauffeur de Téo Taxi. L’eau n’allait pas plus loin, à cause de la côte à monter. Mais l’eau montait beaucoup trop vite. »
Depuis, la situation s’est stabilisée. Vendredi, de bons samaritains sont même venus l’aider à empiler des débris et des biens condamnés sur le bord du chemin.
« C’est apprécié, dit-il. Par contre là, j’attends l’évaluateur du gouvernement avant d’aller plus loin dans la démolition de mon sous-sol. Je ne sais plus ce que je dois faire. »
Son assureur lui a confirmé qu’il n’était pas couvert pour ce débordement. Il a donc bien hâte de connaître le montant que le gouvernement lui accordera.
« Moralement, je ne sais pas, je crois que ça va, dit-il. Ce sont les montants qui me découragent. »
Il fait référence aux soumissions qu’il a demandées. L’une annonce une démolition de 6500 $, l’autre une reconstruction de plus de 26 000 $.
« C’est facile de démolir, mais ne me donner pas une crowbar parce que la maison risque de me tomber dessus, tente-t-il de rigoler. Ça fait huit ans que je vis ici. J’aurais dû rester à Montréal, je n’aurais pas vécu cette situation. »
Bloquée par un pont
Du côté des îles de Laval, la vie reprend tranquillement son cours.
« On a bien fait de rester ici, affirme Marie-Josée Lessard, une résidente de l’île Verte qui a tenu le fort pendant la crue. On a sauvé la maison. On a eu à peine d’eau. »
Pendant le siège, la famille est venue les appuyer.
« On avait des tours de garde, raconte-t-elle. On se promenait en bateau. »
Samedi, avec une équipe de la Ville, Mme Lessard nettoyait son terrain et ramassait les sacs de sable. Seule ombre au tableau, le pont construit par les militaires longe toute la façade de son terrain.
« On n’a plus accès à notre garage par la route, explique-t-elle. Le pont nous bloque. On en a pour des mois et des mois. Espérons que ce ne soit pas des années. »