En sortant pour fumer une cigarette, vers 00h58, un citoyen a tôt fait de remarquer d’intenses flammes en provenance du parc de la berge aux Quatre-Vents, rue Riviera, contactant ensuite le 911 rapidement.
À leur arrivée sur les lieux, les patrouilleurs du SPL ont fini par repérer le foyer d’incendie, soit une toilette chimique où de l’essence où aurait été versée comme accélérant afin de déclencher l’incendie.
Les flammes se sont propagées à un poteau électrique en bois, avant que le feu ne soit maîtrisé sans autre dommage.
Second incendie
Il était 2h18 quand un deuxième appel, cette fois anonyme, a été fait au 911 pour témoigner d’un feu du côté de la rue Jacques, au parc Isabelle.
Sur place, des policiers ont découvert qu’une table de pique-nique de plastique avait servie de foyer aux vandales.
En cours de matinée, les enquêteurs du SPL se sont donc affairés à récolter un maximum d’éléments de preuve.
Incidents antérieurs
Rappelons que dans la nuit du 26 au 27 mai, des policiers avaient arrêté cinq garçons âgés entre 15 et 20 ans sur la rue Plessis, non loin du Centre de la nature, après qu’un plaignant les eut aperçus en train d’endommager son véhicule.
Précédemment, des individus avaient mis le feu à un conteneur de déchets extérieur jouxtant le chalet du parc Kennedy, avenue Shorecrest, dans Chomedey. Les flammes s’étaient propagées à la toiture du chalet qui était alors inoccupé, causant des dommages évalués à 40 000$ pour le bâtiment et 10 000 $ pour son contenu.
Avant ou après cet incendie criminel, on sait que deux véhicules avaient été volés et garés sur la rue Vincent-Massey, dont l’un avait été incendié, tout juste à l’est du boulevard Curé-Labelle.
La nuit précédente, celle du 25 au 26 mai, c’est à quelques pâtés de maisons plus à l’ouest, au parc Pie-X, qu’une main criminelle avait mis le feu à une poubelle collée au chalet. L’incendie avait gagné la bâtisse, entraînant des pertes évaluées à 100 000 $, dont 75 000 $ en dommages au bâtiment qui abritait des équipements et produits d’entretien pour le parc et la piscine municipale. Heureusement, les bacs de chlore qui y étaient entreposés n’ont pas été touchés par les flammes.