Drapeau du Canada en main, les petits marcheurs ont scandé des slogans tels «Vive les enfants», «Le droit des enfants partout dans le monde» et «J’ai le droit d’aimé et d’être aimé», tout en défilant sur les trottoirs de la 66e Avenue, 4e Rue et 64e Avenue, sous l’œil attentif de policiers.
L’événement était chapeauté par la Maison des enfants le Dauphin. C’était la deuxième année que le regroupement établissait un partenariat avec l’école St-Norbert, dont 80 % des élèves sont immigrants.
«C’est une priorité pour nous de faire la promotion de la Convention des droits de l’enfant depuis la création de la Maison, il y a 18 ans, révèle Chantale Gignac, une des organisatrices avec Frédéric Ménard. Le droit des enfants n’est pas souvent souligné et pourtant au Québec aussi il n’est pas toujours respecté. Des enfants peuvent vivre de la négligence ou de la violence, et on le voit souvent dans les lettres adressées au service du courrier Confidences à un dauphin.»
Un quartier représentatif
Basée sur la rue Loranger, à Chomedey, la Maison des enfants le Dauphin se retrouve donc au cœur d’un quartier multiculturel représentatif de la situation des enfants qui ont connu une enfance difficile, rapporte l’organisme.
Citant les chiffres de Centraide (2011), le regroupement indique que dans le secteur Chomedey, 38 % des familles et 39 % des enfants vivent sous le seuil de la pauvreté.
Outre St-Norbert, l’école Les Quatre-Vents a aussi souvent été impliquée dans cette marche, de par une belle collaboration établie avec l’ancienne directrice Claire Côté, maintenant à St-Norbert.
L’activité de sensibilisation a parfois dépassé les frontières de Chomedey, puisque certaines années, des actions ont été menées à travers les écoles participantes au service Confidences à un dauphin, offert dans 22 établissements à travers l’île Jésus.
À plus petite échelle, les milieux familiaux du CPE Le Chez moi des petits devaient également organiser des marches dans leur secteur respectif.