Groupe Sélection a déposé une demande en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies le lundi 14 novembre.
Dans un communiqué, l’exploitant de résidences de luxe pour personnes âgées (RPA) indique que «ce processus permettra de procéder à une restructuration financière et opérationnelle afin de poursuivre le plan de croissance et le développement de services favorisant le bien-être et la santé des résidents depuis plus de 30 ans.»
Des impacts?
Groupe Sélection soutient aussi que ce processus de restructuration financière «n’aura aucun impact sur les opérations dans nos complexes et vise principalement les divisions de la construction, du développement et certaines entreprises de gestion du groupe.»
Ayant son siège social à Laval, l’entreprise se dit confiante «que cette avenue permettra d’amoindrir les impacts de la pandémie, de l’inflation, et des hausses successives des taux d’intérêt des derniers mois, qui ont eu des effets non négligeables sur notre entreprise et nos projets de développement.»
Dans cette communication aux médias, Groupe Sélection spécifie également que «notre priorité est de maintenir la qualité des services offerts à nos résidents et locataires. Grâce à cette démarche, nous voulons plus que jamais miser sur notre expertise et favoriser le maintien d’une vie active et en santé de nos aînés, résidents, locataires et employés.»
Rappelons que Groupe Sélection emploie plus de 5000 personnes qui œuvrent chaque jour au bien-être de quelques 15 000 clients.
Questionnements
En plus de ses institutions bancaires, le Fonds de solidarité FTQ serait l’un des important créanciers pour le Groupe Sélection qui se retrouve soudainement en difficultés financières.
Le train de vie luxueux du président fondateur et chef de la direction de Groupe Sélection, Réal Bouclin, serait notamment mis en cause par les bailleurs de fonds impliqués dans le dossier. (B.L.)