Du 21 au 25 mars, des étudiants et stagiaires partout au Québec font la grève contre la précarité scolaire.
Des manifestations sont organisées dans les rues de plusieurs villes ainsi que devant les entrées des écoles pour la salarisation des stages, la gratuité scolaire, la justice climatique et plus encore.
Selon le Collectif Un salaire pour toustes les stagiaires (SPTS), la pandémie n’a pas épargné les étudiants puisqu’ils ont travaillé à distance, en comodalité, en personne, et ce, avec des masques ou en visioconférence, mais toujours sans salaire et de protections légales.
«Les stagiaires ont continué de pallier le manque criant de personnel en éducation, en santé, en services sociaux et dans le communautaire, souligne le SPTS dans un communiqué. Ils le faisaient en sachant que les conditions de stage sont extrêmement exigeantes et précaires.»
Ce dernier exprime également que de nombreuses directions, superviseurs et enseignants ont recours à un «régime de peur» avec des personnes présentement en stage.
Le Collectif SPTS est un regroupement interrégional d’étudiants qui militent contre les inégalités et les oppressions par la communauté étudiante, spécifiquement en lien avec le travail gratuit effectué, notamment en stage non salarié au Québec. (J.B.)