En Le leader caquiste a toutefois préféré présenter sa recrue comme «une gestionnaire chevronnée qui compte plus de 25 ans d’expérience» en insistant sur l’«amour» qu’elle voue à «la culture québécoise».
Il en a donné pour preuve son passage au sein de l’équipe Spectra, où Mme Mitton a contribué au rayonnement de plusieurs grands festivals québécois, comme le Festival de Jazz de Montréal, les FrancoFolies, le Festival Montréal en Lumière et l’International des Feux Loto-Québec.
«C’est par la force de notre culture qu’on va parvenir à une intégration réussie de nos nouveaux arrivants», a notamment fait part Christine Mitton lors d’un point de presse tenu sur le terrain de l’Entraide Pont-Viau.
Fille de la place
«Je suis née ici, j’ai grandi ici, je vis ici et c’est ici que ma fille va à l’école. Pour moi, c’était inévitable que je me présente chez moi», a insisté cette maman monoparentale, tout en précisant qu’elle et sa fille Ella, 11 ans, font «équipe ensemble dans cette aventure».
Affirmant avoir «mûrement réfléchi» sa décision de faire le saut dans l’arène provinciale, Christine Mitton a identifié le développement économique, la mobilité urbaine et le transport collectif comme ses grandes priorités pour la circonscription qu’elle tentera de ravir au député sortant, le libéral Saul Polo.
Celle qui briguait, l’automne dernier, les suffrages dans le district Val-des-Arbres sous la bannière de Parti Laval – Équipe Michel Trottier soutient que, pour la première fois, la campagne à venir ne tournera pas autour de l’axe souverainiste-fédéraliste.
L’enjeu portera sur «la capacité de nous donner un gouvernement intègre et compétent», s’est-elle réjouie.
Conseillère stratégique à la Commission scolaire de Montréal, Christine Mitton a pris un congé sans solde d’ici le scrutin.
Percées à Laval
«Si on veut un gouvernement de la CAQ, il faut faire des percées à Laval, a reconnu son chef qui regarde avec convoitise les six comtés de la région détenus par les libéraux. Je suis venu présenter un à un nos candidats et je vais revenir souvent à Laval. Ça va être déterminant pour savoir qui sera au gouvernement le 1er octobre prochain.»
Ce sera notamment le cas dans Laval-des-Rapides, un comté baromètre au Québec. Depuis sa création, il y a bientôt 40 ans, les électeurs ont toujours voté avec le pouvoir lors d’élections générales.
Région négligée
M. Legault en a évidemment profité pour écorcher au passage les libéraux, à qui il reproche d’avoir «négligé Laval» ces 15 dernières années en dépit de leur mainmise sur la région. «Ils n’ont pas réussi à mettre assez de pression pour régler plusieurs injustices», a-t-il fait valoir, citant en exemple la taxation scolaire.
«Depuis 4 ans, les taxes scolaires à Laval ont augmenté en moyenne de 23 %. Le taux de taxe est de 23 cents par 100 $ d’évaluation comparativement à 10 cents dans la commission scolaire voisine. Pour une maison moyenne, les gens de Laval paient 550 $ de taxes et pour la même valeur de maison, les gens des Laurentides en paient 250 $. Ça coûte 300 $ de plus par année pour les mêmes services.»
En matière de transport, François Legault a aussi dénoncé les tergiversations libérales dans le dossier du parachèvement de l’A-19. «Ça fait combien de temps qu’on parle de l’autoroute 19?» a-t-il questionné tout en s’engageant à offrir une desserte de transport en commun dans l’axe est-ouest de l’autoroute 440 s’il est porté au pouvoir.
Le leader caquiste a toutefois préféré présenter sa recrue comme «une gestionnaire chevronnée qui compte plus de 25 ans d’expérience» en insistant sur l’«amour» qu’elle voue à «la culture québécoise».
Il en a donné pour preuve son passage au sein de l’équipe Spectra, où Mme Mitton a contribué au rayonnement de plusieurs grands festivals québécois, comme le Festival de Jazz de Montréal, les FrancoFolies, le Festival Montréal en Lumière et l’International des Feux Loto-Québec.
«C’est par la force de notre culture qu’on va parvenir à une intégration réussie de nos nouveaux arrivants», a notamment fait part Christine Mitton lors d’un point de presse tenu sur le terrain de l’Entraide Pont-Viau.
Fille de la place
«Je suis née ici, j’ai grandi ici, je vis ici et c’est ici que ma fille va à l’école. Pour moi, c’était inévitable que je me présente chez moi», a insisté cette maman monoparentale, tout en précisant qu’elle et sa fille Ella, 11 ans, font «équipe ensemble dans cette aventure».
Affirmant avoir «mûrement réfléchi» sa décision de faire le saut dans l’arène provinciale, Christine Mitton a identifié le développement économique, la mobilité urbaine et le transport collectif comme ses grandes priorités pour la circonscription qu’elle tentera de ravir au député sortant, le libéral Saul Polo.
Celle qui briguait, l’automne dernier, les suffrages dans le district Val-des-Arbres sous la bannière de Parti Laval – Équipe Michel Trottier soutient que, pour la première fois, la campagne à venir ne tournera pas autour de l’axe souverainiste-fédéraliste.
L’enjeu portera sur «la capacité de nous donner un gouvernement intègre et compétent», s’est-elle réjouie.
Conseillère stratégique à la Commission scolaire de Montréal, Christine Mitton a pris un congé sans solde d’ici le scrutin.
Percées à Laval
«Si on veut un gouvernement de la CAQ, il faut faire des percées à Laval, a reconnu son chef qui regarde avec convoitise les six comtés de la région détenus par les libéraux. Je suis venu présenter un à un nos candidats et je vais revenir souvent à Laval. Ça va être déterminant pour savoir qui sera au gouvernement le 1er octobre prochain.»
Ce sera notamment le cas dans Laval-des-Rapides, un comté baromètre au Québec. Depuis sa création, il y a bientôt 40 ans, les électeurs ont toujours voté avec le pouvoir lors d’élections générales.
Région négligée
M. Legault en a évidemment profité pour écorcher au passage les libéraux, à qui il reproche d’avoir «négligé Laval» ces 15 dernières années en dépit de leur mainmise sur la région. «Ils n’ont pas réussi à mettre assez de pression pour régler plusieurs injustices», a-t-il fait valoir, citant en exemple la taxation scolaire.
«Depuis 4 ans, les taxes scolaires à Laval ont augmenté en moyenne de 23 %. Le taux de taxe est de 23 cents par 100 $ d’évaluation comparativement à 10 cents dans la commission scolaire voisine. Pour une maison moyenne, les gens de Laval paient 550 $ de taxes et pour la même valeur de maison, les gens des Laurentides en paient 250 $. Ça coûte 300 $ de plus par année pour les mêmes services.»
En matière de transport, François Legault a aussi dénoncé les tergiversations libérales dans le dossier du parachèvement de l’A-19. «Ça fait combien de temps qu’on parle de l’autoroute 19?» a-t-il questionné tout en s’engageant à offrir une desserte de transport en commun dans l’axe est-ouest de l’autoroute 440 s’il est porté au pouvoir.