La caravane de campagne du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) et premier ministre, François Legault, s’est arrêtée mercredi dans la circonscription de Vimont, qu’il espère ravir aux libéraux le 3 octobre prochain.
En présence de sa candidate Valérie Schmaltz, il a visité l’école primaire Ulric-Debien, fraîchement rénovée et agrandie dans le quartier Auteuil, avant de dévoiler un engagement chiffré à deux milliards dans la mise à niveau des établissements scolaires.
Cet investissement s’ajouterait aux 7 milliards de dollars déjà prévus au dernier budget pour rénover les écoles au cours des 4 prochaines années.
Éducation, la priorité
«Nos jeunes et nos enseignants méritent d’avoir de belles écoles, a déclaré M. Legault qui fait de l’éducation «la priorité des priorités».
Il en a donné pour preuve les 5,2 G$ que son gouvernement a investis dans la rénovation des écoles depuis 2018, soit deux fois le montant de 2,7 G$ engagé par le gouvernement précédent.
«Dans les quatre dernières années, on a augmenté le budget de l’Éducation de 26 % et on va continuer de le faire si on est élu le 3 octobre prochain», a-t-il ajouté.
Concrètement, une enveloppe majorée à 9 G$ permettrait de rénover plus de 600 écoles d’ici 2026, lesquelles profiteraient, entre autres, d’une plus grande fenestration, de gymnases plus spacieux, davantage d’espaces communs et de cours d’école plus vertes et mieux aménagées.
À nouveau à Laval
Le premier ministre n’a jamais été aussi présent à Laval.
Il en était à son troisième points de presse en trois semaines, incluant celui qui marquait le dévoilement de son premier engagement électoral, le 12 août, entouré de ses six candidats qui brigueront les suffrages dans la ville-région.
Une présence aussi accrue n’est certainement pas étrangère au fait que la CAQ domine les sondages dans cinq des six circonscriptions de l’île Jésus.
Considérant qu’à l‘exception de Chomedey, l’agrégateur de sondages Qc125 le donne largement favori dans tous les comtés de Laval en ce début de campagne, ne serait-il pas un échec s’il n’arrivait pas à déloger le parti libéral dans Mille-Îles, Vimont, Laval-des-Rapides et Fabre le jour du scrutin.
«J’aimerais ça faire des gains à Laval et on va travailler très fort [en ce sens]. Laval a été pris pour acquise comme ville trop longtemps par les libéraux. Il est temps qu’on remplace les libéraux», s’est contenté de répondre François Legault en esquivant la question.
«On ne prend rien pour acquis», a-t-il répété deux fois plutôt qu’une devant notre insistance.
Rappelons qu’aux dernières élections, Laval avait résisté à la vague caquiste, qui n’avait emporté qu’un seul des six comtés à la faveur de Christopher Skeete dans Sainte-Rose.