Adjointe parlementaire de la ministre responsable de la condition féminine et députée de Sainte-Rose, Suzanne Proulx s’est vue confier le mandat d’approfondir la réflexion sur cette problématique, qui envoie une image réductrice de la femme et dont les effets ne sont pas sans conséquence sur la santé psychologique, physique et sexuelle des jeunes filles et adolescentes, soutient la ministre Agnès Maltais.
«Il est primordial de nous préoccuper de cette question et de nous donner les moyens d’agir collectivement», fait-elle valoir.
Intervenants
Les quatre forums prévus à travers le Québec, au cours des prochains mois, s’inscrivent dans une volonté de documenter la situation et d’en cerner les enjeux, première étape d’une démarche visant à mobiliser l’ensemble des intervenants dans la lutte à ce phénomène.
Pour Mme Proulx, l’hypersexualisation «ne serait pas étranger à des problèmes sociaux aussi graves que l’exploitation sexuelle et la traite des personnes», d’où l’urgence de débattre de la question avec les principaux «acteurs de la société civile» interpellés par cette réalité.
On pense ici, notamment, aux Centres jeunesse de Laval et de la Montérégie, l’Auberge du Cœur L’Envolée, la Table de concertation en violence conjugale et agression à caractère sexuel, la Table de concertation de Laval en condition féminine, l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFÉAS) de Laval, le Forum jeunesse, la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Laval et le Centre de santé et des services sociaux (CSSS) de la région.
Conférences et panels
En avant-midi, trois conférences, entre autres animées par une sexologue et une professeure au département de sociologie de l’UQAM, permettront de définir et mieux comprendre l’hypersexualisation.
Au retour de la pause du midi, des panélistes échangeront sur différents moyens pour lutter contre ce phénomène, à savoir l’éducation à la sexualité en milieu scolaire et la pratique sportive pour valoriser l’estime personnelle des jeunes filles, pour n’en nommer que deux.
Incidemment, l’entraîneure du Club de soccer Fabrose, Nezha Kadjar, et une athlète élite qu’elle dirige, Marie-Pier Gougeon, témoigneront de leur expérience. Professeure au département d’éducation physique de l’Université Laval, Guylaine Demers complètera le panel lié à la pratique sportive en contrepoids à l’hypersexualisation.
Chaque conférence et panel seront suivis d’une courte période de questions et d’échanges d’une durée de 10 à 15 minutes avec l’auditoire présent.
150 places à combler
Le forum lavallois sur l’hypersexualisation s’ouvrira à 9h, le jeudi 30 janvier, au restaurant Le Sainte-Rose, situé au 451, boul. Curé-Labelle, angle Dagenais.
La salle pourra accueillir 150 personnes. On s’inscrit gratuitement auprès du bureau de comté de la députée de Sainte-Rose au 450 963-8272.