Le 7 août, les quelque 300 travailleurs à l’emploi de cinq Résidences Soleil, dont le Manoir Laval, ont mis fin à la grève symbolique qu’ils avaient déclenché à la mi-juillet.
Des rencontres devant le conciliateur au cours des dernières semaines ont permis de dénouer l’impasse aux établissements de Saint-Hilaire, Granby, Laval, Pointe-aux-Trembles et Saint-Laurent, informe la Section locale 106 du syndicat des Teamsters.
Le Syndicat se réjouit de ce dénouement qui lui a permis, dit-il, de décrocher pour ses membres des conditions de travail parmi les meilleures de l’industrie.
Hausses salariales
Variant selon les corps de métier, les augmentations salariales atteindront à terme jusqu’à 2,21 $/h, réduisant l’écart entre les travailleurs du secteur privé et ceux du secteur public. Jusqu’à tout récemment, ces derniers gagnaient près de 6 $ l’heure de plus que les employés des Résidences Soleil, soutient le Syndicat.
« Nos membres ont fait la bataille, ce qui leur a permis de bénéficier d’augmentations encourageantes, mais il y a encore des disparités injustes entre le privé et le public, affirme le président syndical Jean Chartrand. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement provincial qui doit corriger la situation et combler l’écart en établissant des normes minimales pour tous les travailleuses et les travailleurs de l’industrie. »
Il en va de la qualité des soins apportés à la clientèle des résidences privées, lesquels pourraient se dégrader rapidement, termine-t-il.
Les cinq contrats de travail ont été renouvelés pour une durée de 4 à 5 ans, dépendamment des établissements.