Le délégué du Collège Montmorency, Pierre Cohen-Bacrie, a mentionné que les membres ont adopté majoritairement l’entente, le 2 mai. Il estime que les acquis sont préservés, avec des avancées intéressantes pour les deux parties.
On y retrouve davantage de souplesse pour pourvoir aux postes vacants, tandis que les employés pourront puiser dans la banque de 10 jours de maladie pour des congés de responsabilité familiale.
C’est sur la question des relativités salariales, qui consistent à attribuer le même salaire aux emplois jugés équivalents, que les principales avancées ont été faites avec l’ajout de trois lettres d’entente spécifiques aux membres.
«Les conseillers pédagogiques, qui représentent près de la moitié des membres des cégeps, seront évalués avec les spécificités liées à l’enseignement collégial.»
Trois corps d’emploi feront l’objet d’une étude d’attraction-rétention: aides pédagogiques individuels, analystes et conseillers en communication. «Pour ce qui est de l’attraction, pourquoi les collèges ont de la difficulté à trouver des candidats pour ces emplois? Pourquoi y-a-t-il un taux de roulement anormalement élevé surtout les conseillers en communication? L’employeur doit trouver des solutions.»
Un comité consultatif sera mis sur pied pour analyser l’évolution de l’enseignement collégial vers l’enseignement supérieur et ses effets sur les pratiques des corps d’emploi professionnels des collèges, à commencer par les conseillers en orientation, les bibliothécaires et les conseillers à la vie étudiante.
Conditions identiques au Front commun
Les professionnels ont par ailleurs obtenu des clauses financières (salaire, retraite et droits parentaux) identiques à celles qui ont été négociées à la table centrale du Front commun, il y a plus d’un an. Il s’agit, entre autres, d’une augmentation annuelle de 1,5 à 2 %.
Sans contrat de travail
Les 700 professionnels du Syndicat de professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) étaient sans convention collective depuis le 31 mars 2015. «On devrait signer sous peu», précise le délégué syndical.»
Les 71 professionnels, qui sont notamment les conseillers pédagogiques, d’orientation ou encore les psychologues, avaient perturbé les cours au Collège Montmorency en faisant la grève les 22 août et 20 septembre.
«Ces événements ont permis d’ouvrir la voie à une solution. Les grèves légales et médiatisées ont permis une oreille attentive de la part de la partie patronale. Le principe de la libre négociation a été respecté», termine Pierre Cohen-Bacrie.
Le délégué du Collège Montmorency, Pierre Cohen-Bacrie, a mentionné que les membres ont adopté majoritairement l’entente, le 2 mai. Il estime que les acquis sont préservés, avec des avancées intéressantes pour les deux parties.
On y retrouve davantage de souplesse pour pourvoir aux postes vacants, tandis que les employés pourront puiser dans la banque de 10 jours de maladie pour des congés de responsabilité familiale.
C’est sur la question des relativités salariales, qui consistent à attribuer le même salaire aux emplois jugés équivalents, que les principales avancées ont été faites avec l’ajout de trois lettres d’entente spécifiques aux membres.
«Les conseillers pédagogiques, qui représentent près de la moitié des membres des cégeps, seront évalués avec les spécificités liées à l’enseignement collégial.»
Trois corps d’emploi feront l’objet d’une étude d’attraction-rétention: aides pédagogiques individuels, analystes et conseillers en communication. «Pour ce qui est de l’attraction, pourquoi les collèges ont de la difficulté à trouver des candidats pour ces emplois? Pourquoi y-a-t-il un taux de roulement anormalement élevé surtout les conseillers en communication? L’employeur doit trouver des solutions.»
Un comité consultatif sera mis sur pied pour analyser l’évolution de l’enseignement collégial vers l’enseignement supérieur et ses effets sur les pratiques des corps d’emploi professionnels des collèges, à commencer par les conseillers en orientation, les bibliothécaires et les conseillers à la vie étudiante.
Conditions identiques au Front commun
Les professionnels ont par ailleurs obtenu des clauses financières (salaire, retraite et droits parentaux) identiques à celles qui ont été négociées à la table centrale du Front commun, il y a plus d’un an. Il s’agit, entre autres, d’une augmentation annuelle de 1,5 à 2 %.
Sans contrat de travail
Les 700 professionnels du Syndicat de professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) étaient sans convention collective depuis le 31 mars 2015. «On devrait signer sous peu», précise le délégué syndical.»
Les 71 professionnels, qui sont notamment les conseillers pédagogiques, d’orientation ou encore les psychologues, avaient perturbé les cours au Collège Montmorency en faisant la grève les 22 août et 20 septembre.
«Ces événements ont permis d’ouvrir la voie à une solution. Les grèves légales et médiatisées ont permis une oreille attentive de la part de la partie patronale. Le principe de la libre négociation a été respecté», termine Pierre Cohen-Bacrie.