Le soleil brille pour les entrepreneurs lavallois. Plus du tiers d’entre eux prévoient une croissance dans les trois prochaines années et ils sont encore plus nombreux (40 %) à avoir l’intention d’investir en innovation.
C’est l’une des conclusions tirées d’un grand sondage présenté dans le document Portrait du dynamisme entrepreneurial de Laval 2018 (les faits saillants sont ici), dévoilé le 10 octobre devant plus de 150 élus, partenaires et représentants de la communauté d’affaires.
Ce mandat d’enquête a été confié par la Ville de Laval à la Fondation de l’entrepreneurship, qui l’a fait en collaboration avec l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale – HEC Montréal.
Le sondage Web et téléphonique a rejoint 842 résidents.
Faits saillants
Les données révèlent que 21,7 % des répondants l’intention de créer (ou de reprendre) une entreprise, contre 16,6 % en 2014.
Mieux: 12,6 % des Lavallois ont pris action pour créer ou reprendre une entreprise au cours de la dernière année. C’est deux fois plus que les 6,5 % de 2014.
Ce grand portrait explore aussi la perception de la population à l’égard de l’entrepreneuriat.
Une vaste majorité (82,5 %) de répondants considèrent les entrepreneurs comme des «créateurs d’emploi et de richesse».
Par ailleurs, parmi les importants facteurs de succès dans le développement d’une culture entrepreneuriale, l’étude mentionne un milieu scolaire inspirant, le soutien de la famille et un écosystème structuré.
«Notre vitalité économique dépend de la force de nos entrepreneurs. Nous continuerons d’offrir un environnement stimulant qui agit comme un catalyseur d’innovation et de l’entrepreneuriat», a déclaré Stéphane Boyer, vice-président du comité exécutif de Laval.
De gauche à droite: Pierre Duhamel, D-G, Fondation de l’entrepreneurship;
Lidia Divry, Directrice, Service du développement économique (Laval);
Marc Demers, maire; Nathalie Plante, Commissaire au développement entrepreneurial (Laval); Luis Cisneros, Directeur de l’Institut d’Entrepreneuriat Banque Nationale (HEC Montréal); Stéphane Boyer, conseiller de Duvernay-Pont-Viau; André Hubert, Assistant-directeur-Développement des entreprises et entrepreneuriat (Laval). (Photo Vincent Girard)
Cette étude a été financée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions, un programme du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et la Ville de Laval dans le cadre du projet Communauté entrepreneuriale.
Trois personnalités formaient le panel invité à analyser les données dévoilées dans cette étude: Robert Lefebvre, président de la Table d’action en entrepreneuriat de Laval (TAEL); Rina Marchand de la Fondation de l’entrepreneurship et parmi les auteurs de l’étude et Nathalie Plante, commissaire au développement entrepreneurial, Ville de Laval.
Mme Marchand a mentionné certains aspects qui peuvent être améliorés. Parmi eux, l’engagement des femmes entrepreneures, mais aussi celui des immigrants.
Elle veut aussi qu’on aide les jeunes entrepreneurs à aller plus loin, dans la croissance et l’innovation.
Robert Lefebvre a annoncé que la TAEL mettra bientôt sur pied un comité ad hoc qui visera l’atteinte de résultats encore meilleurs, en se fondant sur les résultats de l’enquête.
Hassoum Camara, ex-joueur de l’Impact de Montréal et coauteur de Saisir sa chance: quand le sport rencontre l’entrepreneuriat, a aussi livré une conférence.
L’Indice entrepreneurial québécois, créé par la Fondation de l’entrepreneurship, est le plus important sondage sur les entrepreneurs au Québec.