Aujourd’hui, on apprenait que la pétrolière canadienne a fini par acquiescer à la demande de l’Office national de l’énergie (ONÉ) en acceptant de soumettre son pipeline de la ligne 9B à des tests hydrostatiques.
«La pression populaire et nos élus municipaux ont forcé l’ONÉ à imposer une condition additionnelle avant d’aller de l’avant avec l’inversion du flux de l’oléoduc», se réjouit d’abord Luc Falardeau, porte-parole de l’OLEA.
Le «hic», enchaîne-t-il, c’est qu’au Québec, les tests se limiteront à une partie du tronçon traversant la région de Mirabel.
Son groupe exigeait que ces tests soient effectués sur la conduite traversant le sous-sol de l’extrême pointe est de l’île, à proximité de deux écoles primaires, de nombreux CPE, des parcs, des terrains agricoles et maraîchers.
Voilà pourquoi la manifestation citoyenne, annoncée en début de semaine, est maintenue.
Elle aura lieu dimanche matin sur la rue Chartrand, entre les rues Monty et Lambert, dans le quartier Saint-François. Les citoyens sont attendus sur le coup de 10h.
Rappelons que ces tests visent à s’assurer de la parfaite condition de la canalisation, dont le projet d’inversion du flux ferait croître la capacité de transport à 300 000 barils de pétrole par jour en provenance des sables bitumineux de l’Ouest canadien.