La Ville s’engage à défrayer un tiers du coût de construction estimé à 33 600 000$. La Ville contribuera donc à hauteur de 11 200 000$. Le comité exécutif a mandaté l’étude Deveau, Bourgeois, Gagné, Hébert et associés pour la préparation d’un protocole d’entente avec la Commission scolaire anglophone.
Selon le maire Gilles Vaillancourt, ce protocole d’entente devrait être ratifié sous peu. «Ce sera un partenariat entre la Commission scolaire, le Mouvement Aquatique Laval (MAL) et la Ville. C’est un projet et un partenariat intéressant.»
Le maire n’a pas caché que la Commission scolaire aura besoin de la collaboration des gouvernements provincial et fédéral pour financer la construction d’un tel projet.
M. Vaillancourt a spécifié que la Ville autorisera la SWLSB à entreprendre des démarches auprès des instances gouvernementales pour demander des subventions, car la Commission scolaire est propriétaire du bâtiment. «Nous avons accepté d’être partenaire et nous sommes d’accords pour que la Commission scolaire présente une demande de subvention au fédéral.»
Les responsables du projet pourront faire une demande: Le Fonds Chantiers Canada (FCC), le nouveau programme d’infrastructure vedette du gouvernement du Canada. Ce fonds permet de faire avancer des priorités nationales importantes, tout en s’occupant des besoins locaux et régionaux en infrastructure.
Une étude de faisabilité
Le MAL et la Commission scolaire ont mandaté Daniel Arbour et Associés de Sodem pour réaliser une étude de faisabilité technico-commerciale du Centre aquatique de Laval. Au mois d’octobre dernier, les responsables du projet ont rencontré le comité exécutif de la Ville, afin de présenter le rapport final. Cette étape importante a convaincu les autorités municipales d’embarquer dans l’aventure. «Nous sommes prêts», a conclu le maire.
Gilles Vaillancourt croit que le Centre aquatique de Laval pourrait ouvrir ses portes à l’été 2010.
On dénombre 20 piscines extérieures et dix piscines intérieures, dont aucun bassin de plus de 25 m sur le territoire lavallois. De plus, aucune piscine de la ville ne compte sur des tours et des tremplins de 3 m pour le plongeon.
Complexe de glaces?
Selon le maire, la Ville est prête à investir en se lançant dans un programme avec les gouvernements pour la construction d’un complexe de glaces. «Pour l’instant, nous avons plusieurs propositions pour un projet de glaces, mais pas une vraie proposition. Nous n’avons pas de porteur de ballon. C’est un projet que nous regardons attentivement, car nous sommes conscients que c’est un problème qu’il faut régler. Nous avons une carence au niveau des glaces», a-t-il admis. «Nous aimerions prendre une décision d’ici trois à six mois. Je ne pense pas que la solution de Laval est d’avoir quatre glaces. Laval a besoin de deux patinoires et peut-être une petite glace que l’on pourrait diviser en deux pour des pratiques», a-t-il conclu.