Le gouvernement du Québec a annoncé que la vaccination contre la COVID-19 deviendra obligatoire pour tous les travailleurs du réseau de la santé.
«Les 10 % de travailleurs non vaccinés représentent un risque réel, a mentionné le premier ministre François Legault au cours d’un point de presse tenu le mardi 17 août. Selon la Santé publique, une infirmière ou un soignant peut transmettre le virus à un patient qui est vulnérable malgré le matériel de protection.»
M. Legault a précisé que la hausse observée des cas actifs et la présence du variant Delta sur le territoire ont aussi motivé cette décision.
Pour le moment, les travailleurs visés par cette mesure sont ceux qui ont des contacts directs avec la clientèle vulnérable au-delà de 15 minutes. Cela inclut les employés de l’hygiène et la salubrité, le personnel des soins infirmiers et cardiorespiratoires, ainsi que les médecins.
Deux dates seraient visées pour avoir obligatoirement reçu les première et deuxième doses, soit respectivement le 1er septembre et le 1er octobre.
Une commission parlementaire devrait d’ailleurs suivre dès la semaine prochaine pour approfondir les discussions et s’entendre avec les oppositions sur les modalités de cette nouvelle mesure plus restrictive.
Rappelons que 90,6 % des employés du réseau de la santé sont déjà adéquatement vaccinés. À Laval, cette même donnée se situe plutôt à 88,9 %.
Port du masque pour la rentrée
Le premier ministre a également mentionné que le port du masque sera obligatoire en tout temps dans les cégeps et universités lors de la rentrée scolaire, puisque les étudiants peuvent provenir de plusieurs régions, voire de l’étranger.
Cette décision ne s’applique pas encore pour les niveaux primaires et secondaires. Il faudra plutôt attendre la liste de recommandations qui sera émise par la Santé publique à l’approche de la rentrée.
«On n’exclut pas que les recommandations soient différentes d’une région à l’autre, a conclu M. Legault. S’il est proposé d’obliger le port du masque dans les classes ou aux services de garde [contrairement à ce qui était prévu], nous allons le faire. Il n’est pas question de prendre de risques.»